La ventilation est la meilleure méthode pour refroidir les céréales stockées et ainsi conserver leurs qualités nutritionnelles, sanitaires et technologiques, rappelle Arvalis. La ventilation peut démarrer dès que les gaines sont couvertes de grains pour réduire immédiatement l’activité respiratoire des grains et maîtriser le risque de développement de moisissures.
L’objectif est d’abaisser une première fois la température des grains – proche de 18-20°C – et ensuite d'atteindre les paliers suivants pour lutter contre les insectes. L’abaissement progressif de la température permet d’éviter les risques de condensation lors d’écarts trop importants (12°C et plus entre température extérieure et température de la masse des grains), générant le point de rosée au contact de la surface la plus chaude, c'est-à-dire dans le stock.
Si vous attendez septembre voire octobre pour réaliser la première ventilation, les qualités nutritionnelles et sanitaires des grains peuvent être amoindries. En effet, les grains chauds en provenance du champ ont une activité physiologique d’autant plus intense que leur température est élevée, avec une consommation ou une dégradation des constituants des grains, rappelle l’institut technique.
Quelques recommandations d’Arvalis :
- Stocker un grain propre, sans brisures et fines
- Disposer d'un ventilateur capable de fournir une pression suffisante, surtout avec des graines de petite taille qui offrent de la résistance
- S'assurer que l'air traverse bien toute l'épaisseur de la masse de grain (mettre une feuille légère au-dessus du stock)
- Pensez à un automatisme de démarrage/arrêt du ventilateur, avec une consigne de démarrage qui prend en compte l’échauffement.
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