S’il fait humide, semer les couverts végétaux plus superficiellement

En conditions humides, il ne faut pas se priver de semer un couvert qui pourra produire six à sept tonnes de matière sèche par hectare, avec tous les bénéfices associés, indique Théo Sergheraert, directeur général de GreenSol. Il convient de choisir les espèces adaptées au mode et à la date de destruction choisis ainsi qu’à la culture suivante.
La juste densité. GreenSol préconise un mélange d’espèces dont 40 % des grains semés sont des légumineuses, considérées comme la base de la fertilité du sol, avec des résidus qui se dégradent vite. Selon les espèces mélangées, il convient d’adapter la densité de semis pour assurer un couvert suffisant et couvrant.
Privilégier une densité de 350 gr/m², indique Théo Sergheraert, en étant vigilant sur la proportion de crucifères, qui présentent l’avantage de lever vite, mais aussi d’être étouffantes, avec des montées à fleurs souvent précoces.
Des espèces adaptées. Pierre Lachère, référent interculture chez Unéal, souligne que « la complémentarité des espèces contribue à la réussite du couvert. Il faut les multiplier, en privilégiant les crucifères (moutarde, radis, roquette) pour leur vitesse de levée, les plantes exotiques (moha, niger) quand le semis est réalisé tôt, et/ou tardives à la levée, comme le trèfle, les vesces ou la phacélie, qui poussent vite après une pluie ».
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