Quelques règles à respecter pour bien optimiser sa récolte de colza

Les six règles pour bien récolter son colza

 

Moissonner au bon stade avec du matériel adapté et réglé, respecter quelques consignes de bon sens. Quelques quintaux supplémentaires sont à la clé.

Le dernier épisode pluvieux perturbe fortement le début des récoltes et inquiète quant à la qualité des grains qui vont être récoltés. Si les prochains jours de soleil vont inciter à vite entrer dans les parcelles avec la moissonneuse-batteuse pour "sauver" la récolte, Terres Inovia rappelle les six règles à respecter pour récolter au mieux les colzas.

Avant tout, le stade de maturité est à apprécier précisément. Les tiges vertes ne doivent pas dépasser plus de 20 à 30% du total. Encore trop humides, lourdes et peu mobiles, elles nécessitent d'augmenter la vitesse du batteur et la ventilation.

On force alors le triage et cela accroît les pertes, souligne Julien Charbonnaud de la région Centre - Val de Loire. L’égrenage en fin de cycle s’est amélioré avec les variétés actuelles. Il est donc possible d’attendre la maturité complète.

L’absence de siliques vertes en bas des plantes doit être aussi vérifiée en arrachant quelques pieds à quelques mètres de la bordure. À maturité, les pailles doivent être à moins de 20 % d'humidité.

En deuxième règle, la moissonneuse-batteuse équipée d’une coupe avancée permet de récupérer les graines éjectées vers l'avant par les doigts de la vis d'alimentation. Le débit de chantier s’en trouve amélioré d’un tiers. Et des gains jusqu’à 3 q/ha sont possibles si la coupe n’est pas trop basse. Règle numéro 3, la récolte sera déclenchée lorsque le taux d’humidité des échantillons de graines est de 9%.

 

Julien Charbonnaud précise : Une récolte à sous-maturité peut  faire perdre jusqu'à 20 % de rendement. 

Un compromis dans les parcelles infestées

Les réglages nécessitent de bien ajuster les hauteurs de coupe, le battage, le nettoyage et la vitesse d’avancement.

Pour cette règle numéro 4, l’agriculteur a intérêt aussi à vérifier l’absence de silique verte non battue derrière la machine et à évaluer les pertes de graines.

Les consignes 5 et 6 relèvent du bon sens : récolter les parcelles les plus sales en dernier pour éviter la dissémination des adventices dans les autres parcelles. Et au contraire, commencer par les parcelles les plus atteintes en maladies de fin de cycle en raison d’une sensibilité accrue à l’éclatement et à l’égrenage.

Un équilibre est à trouver, relève l’ingénieur développement Terres Inovia, entre récolter avant éclatement des siliques les plus touchées et récolter les siliques les plus basses déjà mûres pour limiter les pertes arrières avec un minimum de paille verte qui pénalisera le battage et ralentira le débit de chantier.

En toute logique, un nettoyage méticuleux de la barre et du tablier de coupe, du dessus du convoyeur, du récupérateur de pierres, des grilles de nettoyages, de la trémie, des trappes reste indispensable.

 

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