Optimiser le potentiel de chaque sol

« La modulation intra-parcellaire a permis d’enregistrer un gain net de 50 à 100 €/ha. » Christian Jenn. Photo : C. Milou/Pixel Image

Comment expliquer et solutionner les problèmes de rendements du maïs allant du simple au double sur une même parcelle ? C’est ce qui a poussé la Coopérative agricole de céréales de Colmar (CAC 68) à expérimenter la modulation intraparcellaire du semis de maïs sur son territoire. Christian Jenn, responsable du service innovation, marketing et solutions adhérent de la CAC 68, détaille l’origine de l’expérimentation : « Grâce aux cartes de rendements des moissonneuses-batteuses, les agriculteurs nous faisaient souvent part de ces phénomènes de zonage dans les parcelles. Ceci est dû aux alluvions du Rhin et à l’histoire géologique de la région. Il n’est pas rare de retrouver cinq types de sol différents sur une même parcelle. Nous avons donc travaillé avec la société Defisol qui nous a fourni des cartes de conductivité électrique déterminant des zones plus ou moins homogènes. »

Pour moduler, il est à la fois indispensable de disposer d’un semoir avec entrainement hydraulique ou électrique, et du guidage GPS : « Selon le matériel, la modulation peut se faire uniquement sur la largeur complète, ou alors rang par rang pour les plus performants. » Les récoltes 2015 et 2016 ont déjà permis de démontrer une réelle efficacité de la technique : « Là où il pouvait y avoir des variations du rendement allant jusqu’à 50 % selon les sols, moduler le semis a permis d’enregistrer un gain net de 50 à 100 €/ha pour l’agriculteur, avec des moyennes de rendements comprises en 130 et 140 q/ha. »

L’article complet est à retrouver dans le numéro Juillet-Août de Cultivar.

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