Mieux connaître la vulpie queue-de-rat

Le Natural Resources Institute, Rothamsted Research, l’Inrae,  Swiss No-Till et AgriGenève  mènent l’enquête sur la vulpie queue de rat.

"En Europe, la vulpie queue-de-rat (Vulpia myuros), d’origine méditerranéenne, est largement naturalisée et présente, mais sa distribution dans les parcelles agricoles n’est pour l’instant pas bien connue", notent Stéphane Cordeau et Lucie Büchi, respectivement de l’Inrae et du Natural Resources Institute. Cette plante, relativement récente dans les systèmes agricoles européens, est une graminée adventice dont l’impact économique peut être important là où elle tend à dominer. Elle est principalement observée dans les cultures d’automne, céréales et colza, cultivées avec travail du sol réduit ou semis direct. Le chargé de recherches de l’Inrae note que "cette espèce est de plus en plus mentionnée par les agriculteurs".

Une enquête est en cours

Alors, pour mieux comprendre l’apparition, la diffusion et l’expansion de la vulpie queue-de-rat comme adventice dans les systèmes agricoles, une enquête est en cours auprès d’agriculteurs et de conseillers agricoles dans plusieurs pays européens. Ce travail est mené par le Natural Resources Institute et Rothamsted Research au Royaume-Uni, en partenariat avec Inrae (UMR agroécologie de Dijon) en France, Swiss No-Till et AgriGenève en Suisse.

L’enquête est ouverte depuis le 14 juin. Il est possible d’y participer anonymement à l’adresse suivante : https://greenwich.onlinesurveys.ac.uk/enquete-vulpie-francais.

La vulpie queue-de-rat est en période de floraison dans les champs et devient donc facilement identifiable.

Cultures

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15