Le tout hybride n’est pas pour demain

Après-guerre, les rendements de maïs hybrides américains étaient de 20 à 50% supérieurs aux variétés françaises.

Mangerait-on des pop-corn au cinéma si les Américains n’avaient pas existé ? Possible, mais il aurait fallu orienter en masse la production française de maïs vers ce débouché, au détriment des autres. Fort heureusement, les Américains nous ont apporté les premiers hybrides de maïs dès 1948. Une véritable aubaine pour les producteurs français, dont le rendement grain des lignées était assez faible.

Avec ces hybrides, finies les petites récoltes ! Nous sommes passés d’un rendement moyen de 15 q/ha à 100 q/ha en 60 ans. Une production en masse qui permet de multiplier les débouchés. Les hybrides de céréales à paille, quant à eux, ont connu un sort un peu différent, bien qu’une nouvelle fois apportés par nos amis américains.

Les difficultés techniques pour obtenir ces hybrides dans les années 1960 et un gain de rendement plus faible font qu’ils ne se sont pas autant développés. Chers à l’achat, petite plus-value sur le tonnage, ils n’ont pas que des amis chez les agriculteurs français. Comptez, de plus, la perte, encore inexpliquée, de l’effet hétérosis une fois les grains ressemés.

Pourtant, bon nombre parient sur ces hybrides pour leur PS plus important et leur qualité, notamment les éleveurs. L’abandon des lignées n’est cependant pas pour demain. Et, de toute façon, sans lignée, pas d’hybride !

 

Le dossier complet sur les hybrides est à retrouver dans le numéro de septembre de Cultivar.

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