Parvenir à faire germer des couverts végétaux d’interculture en période estivale, où la sécheresse est très souvent de mise, est sans doute l’un des points de départ du semis à la volée des couverts végétaux dans la culture précédente. C’est en effet un moyen de profiter de l’humidité résiduelle et des éventuelles pluies d’avant moisson afin d’assurer la germination des graines.
La technique, pratiquée par ailleurs chez certains agriculteurs, est expérimentée depuis 2018 dans le cadre du projet "Multifonctionnalité des couverts d’interculture" piloté par Agro-Transfert Ressources et Territoires et ses partenaires.
Pour 80 % des cas testés, le couvert semé à la volée, quelle que soit sa modalité, s’est révélé plus productif que celui implanté dans le reste du champ par l’agriculteur.
Parmi les nombreuses espèces testées au cours des expérimentations, très peu ont montré une inaptitude au semis à la volée. On trouve néanmoins quelques grandes championnes que sont la vesce commune et la vesce velue, le radis fourrager et la phacélie.
Un site Internet dédié aux premières références de semis à la volée
Le principal pilote du projet organisait initialement un colloque venant clôturer quatre ans de recherches le 17 novembre 2020, qui a dû être annulé compte tenu du contexte sanitaire actuel.
Ne se laissant pas abattre pour autant, Agro-Transfert Ressources et Territoires a tourné plusieurs vidéos qui seront diffusées aux cours des mois de février et mars sous forme de webinaires sur un site Internet (cultivons-les-couverts.agro-transfert-rt.org) dédiés aux résultats de ce projet et plus largement à la culture des couverts végétaux. Des mises à jour sont prévues tout au long de l'année 2021 pour l'enrichir de nouveaux résultats.
