Le pulvé, l’outil de suroxydation par excellence

La pulvérisation à faible pression et sans buses à injection permet de préserver l'intégrité de la solution épandue. Photo : DR

Les types de solutions appliquées ont un impact bien spécifique sur la plante. Il est intéressant de souligner que la façon dont est préparée la solution, mais aussi la manière dont elle est appliquée ont également leur importance. Il faudra être vigilant surtout du côté du pulvé.

La plante n’est pas un être neutre et dépourvu d’âme. Elle est sensible et réagit lorsque telle ou telle solution lui est appliquée. D’une manière générale, les applications foliaires existent pour lui faire du bien, mais encore faut-il mettre toutes les chances de son côté pour ne pas aller à l’encontre des objectifs que l’on se fixe – prendre soin d’elle et de sa santé. Les mesures de pH et de potentiel redox sont des paramètres clés pour évaluer l’état de santé des plantes. Il est donc primordial de veiller au bon équilibre des apports. Pour Baptiste Maître, agronome et formateur pour Ver des sols vivants, quasiment tout se joue au moment de l’application : « Le pulvérisateur est l’outil de suroxydation par excellence. La pression contribue à brasser le mélange et a tendance à casser les micro-organismes pour les applications de thé de compost, par exemple. De plus, le brassage contribue à oxygéner le milieu. Cela renforce le côté oxydant de la solution et sera de nature à apporter une certaine forme de déséquilibre. Je conseille de ne pas pulvériser à une pression supérieure à 1,5 ou 2 bars et de ne pas utiliser des buses à injection d’air. »

Cette première préconisation donnée, intéressons-nous aux propriétés des solutions, et notamment à leurs préparations « très souvent sur le terrain ; les échecs sont le plus souvent le fait d’une mauvaise préparation », précise Baptiste Maître. S’agissant des solutions à base d’oligo-éléments, « il faut être vigilant à la forme de l’oligo-élément (toutes les formes ne rentrent pas dans la plante). L’ajout d’acides aminés améliore l’absorption des oligos, et on peut renforcer leur côté déjà réducteur par l’ajout de vitamine C. Une analyse de sève permet d’ajuster les besoins, et il faut veiller aussi à ne pas apporter des éléments aux effets antagonistes », précise le spécialiste.

L'article complet est à retrouver dans le numéro d'avril 2022 de Cultivar

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