La méthode française du bilan prévisionnel est l’une des plus complètes d’Europe

Le label Prev’N identifie les outils de calcul de la dose prévisionnelle d’azote conforment à la méthode Comifer. Crédit: Pixel6tm.

"La méthode française du bilan prévisionnel est l’une des plus complètes d’Europe, ce qui en fait la plus adaptable aux différentes conditions pédoclimatiques. À l’instar de la France, tous les pays enquêtés possèdent une méthode nationale qui est déclinée régionalement", peut-on lire dans un communiqué du Comifer.

Cette affirmation fait suite à une étude sur les méthodes de raisonnement de la fertilisation azotée en France et dans 9 autres pays européens voisins (Allemagne, Belgique wallonne, Espagne, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse) dans le cadre des réflexions autour de l’harmonisation des pratiques de fertilisation suggérée par la Commission européenne. "Dans tous les pays enquêtés, le calcul des doses totales prévisionnelles d’azote s’effectue sur la base d’un bilan «entrées–sorties» à l’échelle de la parcelle", détaille encore le Comifer.

En France, la mise en œuvre nationale de la directive nitrates soulève la question de l’utilisation des différents outils de calcul de dose prévisionnelle d’azote, les arrêtés référentiels régionaux stipulant que l’outil utilisé doit être conforme à la méthode du bilan développée par le Comifer. C’est d’ailleurs à ce titre que le label Prev’N a été créé en 2018, afin de garantir la conformité des outils de calcul de la dose prévisionnelle d’azote à la méthode Comifer.

La méthode du bilan ne fait pas tout dans l’efficacité de l’azote apporté

Le calcul de la dose totale prévisionnelle ne préjuge pour autant pas de l’efficacité de la fertilisation. "Une même dose prévisionnelle d’azote apportée, définie par la méthode du bilan, sera valorisée différemment selon la forme d’azote utilisée, le fractionnement et les dates d’apport. Ces facteurs auront inévitablement des effets sur la valorisation de l’azote apporté, développe le Comifer dans son communiqué. Le respect des bonnes conditions d'usage des matières fertilisantes employées permet aussi de limiter les pertes (volatilisation, lixiviation, etc.) dans leur ensemble et leurs impacts négatifs sur l’environnement, mais aussi d’assurer la réalisation du plein potentiel de la culture dans l’année (rendement et qualité optimaux)."

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