L’ITB attendait presque impatiemment l’arrivée des pucerons sur les parcelles de betteraves du réseau des fermes pilotes pour tester l’efficacité de solutions innovantes de lutte sur des parcelles sans néonicotinoïde.
Vœu exaucé au cours de ce mois de mai 2021 dans les parcelles concernées de l’Eure et du Val d’Oise. "La présence de pucerons a permis de déclencher les premiers lâchers d'auxiliaires et de faire les premières observations dans des betteraves à proximité de bandes fleuries ou associées avec des plantes compagnes", peut-on lire sur le site Internet de l’ITB, des solutions concernant aussi bien les betteraviers conventionnels que bio..
À l’image du colza, les betteraves s’associent
Trois plantes associées sont testées durant cette campagne : l'avoine, la vesce et la féverole. Pour l’avoine, "le niveau de développement du couvert paraît déterminant d'après les observations faites sur les différentes parcelles du réseau", lit-on sur le site de l’ITB, mais l’espèce semble montrer un effet sur les populations de pucerons. Pour les deux autres espèces, les gelées tardives sur les parcelles concernées ont impacté le développement végétatif des plantes. Ce qui impacte leur effet potentiel sur les pucerons. La vesce, plus précisément, semble mal supporter le programme de désherbage appliqué à la betterave.
Chrysopes et hyménoptères parasitoïdes à l’assaut des pucerons
Des œufs de chrysopes et hyménoptères parasitoïdes ont été "lâchés" sur une parcelle du Val-de-Marne durant la dernière semaine du mois de mai et un second lâché devrait être effectué dans quelques jours avant d'évaluer un potentiel effet sur la réduction des populations de pucerons sur betteraves. Il faudra encore attendre un peu avant d’obtenir des réponses quant à l’intérêt de ces différentes techniques alternatives sur les pucerons, mais les idées fourmillent.
