Selon Jean-Philippe Chenault, conseiller en agronomie au sein de Cerfrance Normandie Maine :
Les agriculteurs réalisent constamment des essais. Ils tentent de nombreux itinéraires techniques mais ne vont pas toujours au bout de la démarche et ne capitalisent pas sur les observations et les résultats. Or, être accompagné dès lors que l’on met un essai en place offre de plus grandes chances d’aboutir à des résultats !
Christian Savary, responsable du service technique de Soufflet, complète :
Certains agriculteurs viennent à notre rencontre avec des idées d’expérimentations qu’ils nous soumettent. Nous y réfléchissons alors pour les intégrer à nos protocoles habituels ou pour les mettre en place chez l’agriculteur lui-même. Dans tous les cas, nous sommes à la recherche de ce genre d’initiatives. Dans ce cadre, un réel échange s’instaure entre le producteur et nous-mêmes pour construire le protocole. Souvent le producteur est force de proposition sur l’itinéraire technique car il connaît mieux que nous son matériel et de notre côté, nous suggérons les mesures à effectuer.
C’est d’ailleurs ce qui est intéressant pour un producteur : bénéficier d’un protocole très précis qui permettra d’obtenir des références pour lui en premier lieu.
Cultivar a consacré l’enquête de son numéro de septembre 2017 aux essais et expérimentations menés par et chez les agriculteurs. Tous les essais accueillis par les agriculteurs n’ont pas les mêmes avantages. Ces derniers peuvent être pécuniaires et/ou techniques en fonction du type d’essai et de la structure qui la met en place. Mais le plus souvent, les agriculteurs y trouvent leur compte.
