Compter sur les abeilles domestiques sans oublier les pollinisateurs sauvages

Pour une seule espèce d’abeille domestique, il existe 1.000 espèces d’abeilles sauvages. Crédit: Martin/Adobe Stock

Dès l’évocation du sujet des pollinisateurs, l’abeille domestique est très souvent seule sous le feu des projecteurs. Or, il existe une très grande diversité d’insectes pollinisateurs, ne serait-ce que chez les abeilles…

La pollinisation optimisée, notamment en grandes cultures, résulte d’ailleurs de la présence d’abeilles domestiques et de pollinisateurs sauvages. Les insectes pollinisateurs ont absolument besoin des plantes, cultivées ou spontanées, pour vivre. Des fleurs qui doivent satisfaire à la fois les besoins des insectes sauvages qui, en tendance, se déplacent peu, et ceux de l’abeille domestique, qui est capable de prospecter jusqu’à 3.000 hectares autour de sa ruche.

Une abeille domestique fonctionne en colonie et est programmée pour faire des réserves et pour produire. Elle est capable de voler dans un rayon de 3 km, tandis que l’abeille sauvage évolue dans les 300 m à la ronde, de préférence en zone de bordure de petite taille.

Une seule espèce d’abeille domestique, des milliers de pollinisateurs sauvages

Sans plante pour couvrir ses besoins dans son périmètre de déplacement, l’insecte, quel qu’il soit, n’est pas présent. Les trames vertes, avec la mise en place de haies, de bandes enherbées, de jachères fleuries, apportent une diversité florale favorable à la colonisation des différentes espèces.

En France, il existe une grande diversité d’insectes pollinisateurs dans laquelle figurent une seule espèce d’abeille domestique et 1.000 espèces d’abeilles sauvages. Elles travaillent en synergie et rendent de multiples services à l’agriculture. Elles favorisent le taux de fructification et donc la production de graines. D’après le Centre national de la recherche scientifique, CNRS, une population 100 fois plus élevée d’abeilles par m² permet d’augmenter jusqu’à 40 % le rendement du colza.

Il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant entre les pollinisateurs et l’agriculteur. Charge au producteur de faire en sorte que les pollinisateurs, tous autant qu’ils sont, trouvent à la fois le gîte et le couvert à proximité des champs cultivés. Il s’agit avant tout de déshomogénéiser le paysage agricole.

Lire la suite dans le numéro de mars 2022 de Cultivar

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