Bonne fertilité physique et biologique, rendement du blé assuré

Publi-rédactionnel

Un sol équilibré sur le plan physique et biologique, c’est un peu la quête du graal. Un graal pas si inaccessible, si l’on décide de prendre soin de sa fertilisation. C’est en tout cas l’expérience de Christophe Couré, agriculteur sur la commune de Lutz-en-Dunois, dans le département de l’Eure-et-Loir, accompagné de son technicien TMCE, Edgard Watre. Il cultive sur ses 376 ha, blé tendre, blé dur, orge de printemps, colza, haricots, persil et pommes de terre. Depuis presque 20 ans, il bénéficie de l’accompagnement TMCE et fertilise ses sols à base des produits proposés par la société, TMS (engrais minéral) et TMF (engrais minéral liquide) avec l’objectif d’avoir un système le plus équilibré possible, il recherche en effet l’optimum en termes de fertilité physique et biologique.

En parallèle, l’agriculteur travaille à façon la ferme de son cousin, qui pratique une fertilisation traditionnelle à base de PK.

Au printemps 2021, il a accueilli sur son exploitation la plateforme agronomique TMCE, l’occasion de présenter quelques résultats d’expérimentations comparatives.

1er réflexe pour appréhender les différences et obtenir des premiers éléments de réponse, l’observation de la fosse pédologique comme nous l’explique Bruno Leiber, directeur régional TMCE pour la grande région Poitou-Charente-Auvergne. « Pour le sol qui a été fertilisé avec du TMS et TMF, on observe un enracinement du blé bien vertical, et à la fois plus dense et plus profond ». Ce qui suggère que les racines ne sont pas empêchées physiquement dans leur développement. Autre observation, une quantité deux fois plus importantes de galeries de vers anéciques dans le cas du sol fertilisé à base de produits TMCE. D’autre part, comme l’explique l’expert, 5 à 7 jours après avoir creusé la fosse, le point de ressuyage du sol est atteint, tandis que dans la modalité fertilisation classique, on observe un trop plein d’eau sur les premiers horizons. « Ces premières observations sont le reflet d’une activité biologique bien plus intense qui permet sans aucun doute un recyclage plus rapide et plus intense des résidus des cultures », résume Bruno Leiber.

Réduire significativement la chimie

 

Début juin, lors de l'événement,  il était un peu prématuré de se lancer sur le bilan qualitatif et quantitatif de la récolte de blé 2021, mais des essais comparatifs (fumure TMCE vs fumure PK) menés sur la même exploitation en 2020 ont mis en évidence un gain de rendement de 7,2 quintaux/ha à la faveur de la modalité TMCE (68,8 q/ha vs 61,6 q/ha). Il faut préciser que ces 2 modalités ont été conduites en faisant l’impasse sur les fongicides. Enfin ce qu’il est aussi intéressant de noter, c’est qu’une modalité TMCE (TMS + TMF) sans fongicide conduit aussi à un meilleur rendement moyen que la modalité PK + un apport de fongicide divisé par 2 (75,2 q/ha vs 72,1 q/ha). Pour Nicolas Dentin, directeur régional TMCE des régions Normandie et Hauts-de-France, « Pour des marges économiques relativement équivalentes, ces résultats offrent de belles perspectives si la législation devait nous imposer l’interdiction ou la réduction de la chimie ». Il confirme par ailleurs que sur une parcelle en blé sur blé, dans le cas de la fertilisation TMCE, on a une bien meilleure évolution des résidus, ce qui augure d’une pression maladie moins importante pour la culture suivante. Encore un levier supplémentaire pour réduire le poste chimie grâce à l’économie de fongicide !

sources TMCE

 

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