Azofert® : fertiliser la betterave à juste dose en quelques clics

Fertiliser la betterave à juste dose en quelques clics. © DiedovStock/Adobe Stock

Le logiciel Azofert® permet de raisonner la fertilisation de la betterave sucrière en déterminant la bonne dose d’azote à apporter aux cultures.

Développé par le LDAR, l’Inrae et l’ITB*, le logiciel Azofert® applique de façon dynamique la méthode du bilan. Grâce aux renseignements fournis par le betteravier, il estime la fourniture d’azote du sol et des précédents qu’il confronte à un besoin forfaitaire de reliquat post-récolte afin de déterminer la dose d’azote qu’il convient d’apporter.

Une solution pour la betterave sucrière

Le logiciel Azofert® qui a reçu la labellisation Comifer en 2019, est aujourd'hui majoritairement utilisé pour la betterave sucrière. L'ITB a validé le logiciel sur la base de résultats d'essais de fertilisation azotée en toutes régions et contextes.

La qualité du conseil prodigué par Azofert® dépend de la fiabilité des informations indiquées sur la fiche de renseignements. Une analyse physico-chimique préalable est recommandée afin de remplir la section dédiée aux caractéristiques du sol. Dans le cas où des apports organiques seraient réalisés, il est aussi recommandé de les analyser afin d’éviter des erreurs importantes sur le bilan azoté.

Une méthode qui repose sur un reliquat sortie hiver

Une des données d’entrée de la méthode du bilan est la valeur du reliquat azoté à la sortie de l’hiver. À l’exception des sols superficiels limitant la profondeur d’enracinement, celui-ci doit être réalisé à la parcelle, sur trois horizons, en prenant soin de ne pas les mélanger entre eux.

Dans le cas où seuls deux horizons sont indiqués, les simulations seront réalisées uniquement sur ceux-ci et il pourra s’en suivre une majoration injustifiée de la lixiviation de l’azote. Cette majoration, cumulée à la non-prise en compte de l’azote présent dans le 3e horizon, peut conduire à une surestimation de la dose conseillée.

Concernant les prélèvements, douze carottages doivent être idéalement réalisés pour capter l’hétérogénéité au sein de la parcelle. Dans le cas d’une grande parcelle avec des zones hétérogènes clairement identifiées, il est conseillé de démultiplier les prélèvements dans chaque zone.

*Laboratoire départemental d'analyses et de recherche, Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement et l’Institut technique de la betterave.

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