Vers une reprise du marché en France et à l’international

Agroéquipements : vers une reprise du marché en France et à l’international. © Bernardbodo/Fotolia

Mardi 10 avril, Axema (l’union des industriels de l’agroéquipement) tenait sa conférence de presse annuelle. La filière fait le constat de premiers signes de redressement du marché et espère que l’année 2018 permettra de sortir de la crise et d’entrevoir des perspectives de croissance pour le commerce de machines agricoles.

Le marché mondial des agroéquipements représente 111 milliards d’euros, les tracteurs pèsent pour 28,7% de ce CA, les matériels espaces verts pour 21,1% et les matériels de récolte 19,6%. 35% des parts de marché se situent sur la région asiatique, 31% en Amérique et 28% en Europe. En matière d’échanges, la France se situe à la 5e position derrière l’Allemagne, les États-Unis, la Chine et l’Italie. Il faut préciser aussi que 90% des échanges mondiaux sont réalisés par 20 pays. Axema fait le constat de l’émergence de nouveaux acteurs challengers tels que la Chine, l’Inde ou encore la Russie, qui trouvent notamment dans le marché européen des opportunités de développement.

Le marché français de l’agroéquipement (production, exportations et importations) en 2017 réalise un CA de 5,1 milliards d’euros (+1,1%). Ce bon résultat vient surtout de la production hexagonale qui alimente le marché car la part des importations est en baisse de 5%. Concernant les perspectives de la demande, la filière indique que les exploitations de grandes cultures ainsi que les exploitations de polyculture-élevage qui conjuguent un écart de revenu important avec la moyenne quinquennale et un déficit d’investissements par rapport aux années passées sont susceptibles d’investir de nouveau si leurs revenus augmentaient. À noter aussi que l’horticulture, l’arboriculture et le maraîchage qui ont eu un revenu légèrement supérieur à la moyenne quinquennale et un léger déficit d’investissements pourraient aussi investir à nouveau.

La robotisation comme levier de croissance

Pour Axema, la robotique, qui est encore peu développée, devrait considérablement progresser pour atteindre les 58% d’investissements mondiaux en 2035. Ces nouvelles technologies devraient se répartir de la manière suivante, 42% pour les tracteurs autonomes, 20% pour le travail du sol, 20% pour la gestion laitière, 11% pour la protection des cultures, 3% pour les drones et la gestion du matériel et 1% pour la gestion des animaux.

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