Vendre ou ne pas vendre ? That’is the question

Vendre ou ne pas vendre ? That’is the question. © H. Sauvage

Les machines sont de sortie, les tracteurs roulent les bennes, la moisson devrait battre son plein d’ici quelques jours, après le retour du soleil. Mais avez-vous d’ores et déjà réfléchi à ce que vous alliez faire de votre trésor ? Vendre ou attendre ?

Arnaud Garnier de Au bon silo a sa petite idée et il nous la partage.

« Aujourd’hui les bases (écart entre prix physique et prix Matif) sont mauvaises. Pour la simple et bonne raison qu’il n’y a pas d’acheteur. En effet, les acheteurs sont en pleine collecte, les moissons commencent et les volumes arrivent chez les OS. Ces mêmes OS n’achètent pas, voir ils se couvrent en vendant sur les marchés à terme.

L’intérêt des acheteurs devrait revenir à partir du mois d’août ou septembre.

En 2016, vu la piètre qualité, les prix à la moisson étaient sur des niveaux hauts. Dans le contexte de l’an dernier, le stockage n’était pas rémunéré, il fallait vendre.

Autant le contexte de 2017 est très différent. Les premiers échos de la campagne sont positifs, je pense que la campagne 2017 sera une année tout à fait normale malgré ce qu’on peut lire parfois à droite ou à gauche. Peut-être que les volumes seront en bas de la fourchette d’une année normale, mais il semble que la qualité soit vraiment au rendez-vous d'après les premiers échos. 

 

Tw

Tw

Tw

Avec cette perspective d’avoir de la marchandise de bonne qualité, les acheteurs vont retrouver de l’intérêt à venir sur les marchés. Un marché qui devrait être tiré par les exports. Les bases devraient par conséquent s’améliorer. Il faut juste être un peu patient.

En parallèle, les FAB vont s’approvisionner de façon habituelle voir un peu plus si la sécheresse prive les éleveurs de fourrage. Et cette année il va aussi falloir compter sur le marché espagnol. La péninsule ibérique est  fortement impactée par la sécheresse, le bulletin agrométéorologique MARS de la Commission européenne daté du 26 juin, anticipe une baisse de 18% des rendements de blé tendre, de 26% pour les orges de printemps et de 20% pour les orges d’hiver. Donc les acheteurs espagnols vont très vite vouloir acheter de la marchandise en provenance du sud ouest puis du Centre. Et dans une moindre mesure, les acheteurs italiens pourraient aussi avoir des besoins inhabituels

Nous avons techniquement un marché avec moins de volume peut-être mais plus de qualité, à court ou moyen terme, les bases devraient s’améliorer grâce au retour des acheteurs. »

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15