Un retour à l’export attendu pour la prochaine campagne

Orge brassicole: un retour à l’export attendu pour la prochaine campagne. © Romolo Tavani/Fotolia

Après la difficile campagne vécue par l’UE, la prochaine s’annonce sous de meilleurs auspices à condition bien sûr que la récolte soit au rendez-vous.

Le marché mondial de la bière pèse environ 1,9 milliard d’hectolitres. Pour Jacqueline Lariven, directrice de la communication des Brasseurs de France, qui intervenait à la 19e journée de la filière orge brassicole le 13 avril 2017, « le marché mondial est en croissance mais de façon moins marquée qu’avant 2008. La Chine est sur une tendance baissière quant à sa consommation, mais il y a des pays à fort potentiel comme le Brésil, le Vietnam, le Mexique, l’Inde et le continent africain ».

Parmi les grandes régions du monde productrices, citons la région asiatique (36% des volumes produits), l’UE avec 20%, l’Amérique du nord 17% et l’Amérique du sud 12,5%.

Si l’on traduit cela en volumes d’orge et de malt. La production mondiale d’orge brassicole était en 2016 de 33,2 millions de tonnes et le volume de flux s’élève à 5,5 millions de tonnes. Les principales forces en présence à l’export sont l’Australie, l’UE (à l’exception de 2016) et l’Argentine. Sur la campagne en cours, les excédents australiens (+5,3 Mt) ont permis de compenser les pertes européennes (-2,1 Mt).

Des surfaces en baisse

Concernant les intentions de semis de la campagne 2017/2018, les surfaces d’orge des principaux exportateurs sont en baisse 19,13 millions d’ha contre 19,48 Mha en 2016 et 19,71 Mha en 2015. Cette baisse est significative aux USA, en Argentine, en Australie et en Chine. Tandis que les intentions de semis dans l’UE, au Canada et en Inde sont en hausse (notamment les orges de printemps). Ainsi les estimations concernant les récoltes d’orge brassicole en Europe sont respectivement de 14 millions de tonnes (dont 4,7 Mt pour la France) pour la campagne 2017/2018 contre 11,7 Mt en 2016 pour l’UE (dont 2,9 Mt pour la France).

Ainsi un retour à l’export est attendu pour la campagne à venir, quand bien même l’origine européenne est moins compétitive par le prix sur les marchés mondiaux. L’Europe semble avoir des atouts à faire valoir en matière de sélection. Ailleurs sur la planète, l’Australie aussi a un fort potentiel pour alimenter les marchés mondiaux grâce à sa marge de productivité. En revanche sur le continent nord-américain, l’orge brassicole est fortement concurrencée par les autres cultures. N’oublions pas enfin que le contexte des prix céréaliers dans un marché où les fondamentaux sont lourds, pèse sur les prix de l’orge.

Source : Vivescia/Malteurop/Brasseurs de France (19e journée de la filière orge brassicole)

 

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