Trump n’aime pas les Sioux !

« Trump n’aime pas les Sioux ». Ce n’est pas le nom du dernier western posthume de Sergio Leone, mais bel et bien la réalité après que Donald Trump, fraîchement investi à la Maison Blanche, a décidé de relancer le projet controversé d’oléoduc dans le Dakota du Nord.

Métrole : Trump n’aime pas les Sioux ! © Pict Rider/Fotolia

Le Dakota Access Pipeline, c’est son nom, doit traverser 4 États du mid-ouest américain. Sur plus de 1800 km de long, il doit acheminer le pétrole extrait des champs pétrolifères du Dakota du Nord vers des réservoirs de stockage dans l’Illinois en traversant les États du Dakota du Sud et l’Iowa.  

Le projet a démarré en 2014 et les chantiers devaient prendre fin en 2016. Mais il a fait couler beaucoup d’encre outre-Atlantique. De nombreuses associations environnementales et de protection des peuples amérindiens ont mené la révolte. Au motif que ce projet traverse une réserve indienne, les terres sacrées de certaines tribus et menace un grand nombre de sources d’eau potable. Alors que les travaux touchaient à leur fin, l’administration Obama a décidé d’interrompre les chantiers début décembre 2016. C’était évidemment sans compter sur le nouveau locataire de la Maison Blanche qui a pris le contre-pied de son prédécesseur et signé un décret la semaine dernière pour la reprise des travaux. Précisons qu’à la tête de la construction du pipeline, il y a l’entreprise Energy Transfert Equity propriété de Kelcy Warren qui aurait fait un don de 100000 dollars pour la campagne de Donald J. Trump.

France Info

Retour aux énergies fossiles

Preuve s’il en est que la nouvelle administration en place se remobilise autour des énergies fossiles, comme le pétrole et le gaz. Le pétrole est un driver important sur les marchés des matières premières agricoles, en influençant directement les oléagineux, le marché de l’éthanol, des huiles…

Par ailleurs, « il semble que la stratégie de l’Arabie Saoudite pour mettre à mal les producteurs de schistes américains en surproduisant pour faire baisser les prix du pétrole, n’ait pas fonctionné. Les analystes estiment qu’à 40 dollars le baril, le schiste est compétitif », analysait Michel Portier, directeur d’Agritel à la journée Matières premières organisée par l’AFTAA (l’Association française des techniciens de la nutrition et des productions animales).  

Outre-Atlantique, tous les feux sont verts pour continuer à produire massivement les énergies fossiles, accords sur le climat ou pas. Beaucoup d’incertitudes pèsent sur la nouvelle présidence américaine, mais force est de constater que pour l’instant, Monsieur Trump fait ce qu’il a dit, que cela plaise ou pas au reste du monde. Ce sera pour l’année 2017 un élément macroéconomique qui sera important à suivre pour les marchés dans leur ensemble. 

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