"Semis direct en AB : du rêve à la réalité ?"

"En Argentine et au Brésil, pays des OGM et de l'agrobusiness, il n'est pas aisé de trouver des fermes en culture biologique. Bien qu'il n'existe pas de chiffres officiels fiables, ce type d'agriculture ne représenterait pas plus de 2% des surfaces totales cultivées. Les rares exploitations céréalières qui sont converties pratiquent pour la plupart des techniques culturales simplifiées. Les assolements sont les mêmes qu'en conventionnel, soit en cultures d'été, une alternance de maïs et de soja, entrecoupée en hiver de cultures secondaires comme du blé ou de l'avoine, récoltées ou non. 

Au Brésil, j'ai pu voir des parcelles très propres de systèmes céréaliers purs en semis direct total, mais la petite taille des structures (en moyenne 5 ha et jusqu'à 150 ha) et la faible coût de main-d'œuvre permet encore du désherbage de rattrapage à la main. C'est impossible en Argentine où les exploitations bio font en général plus de 1000 ha. Ici, une cinquantaine de fermes pratiquent le semis direct de soja dans des couverts de seigle roulé, et de maïs dans des couverts de vesce velue. Il n'y a pas de désherbage mécanique en cours de culture. Un passage avec un outil à disque peut cependant être utilisé entre deux cultures en fonction du salissement. Mais l'essentiel est atteint, à savoir l'intégration de couverts végétaux (ou cultures secondaires) qui permet de diversifier la rotation, et un travail du sol minima (jamais de labour, soit l'accomplissement des trois piliers de l'agriculture de conservation dans des systèmes bio." 

 

Retrouvez tous les agriculteurs du tour de plaine international dans le Cultivar Leader du mois d'avril 2017.

 

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