Le 27 janvier 2021, le Gnis devient Semae, l’interprofession de toutes les semences et pour tous les usages, comme en témoigne sa baseline : "Toutes les semences pour demain". Ce projet stratégique s’inscrit dans le prolongement du plan de filière élaboré en 2017 et se dessine autour de quatre engagements de Semae dont deux majeurs.
L’ouverture : l’ambition de l’interprofession est de s’ouvrir à tous les acteurs et toutes les formes de semences ainsi qu’à toutes les sensibilités. Désormais, cinq postes sont réservés aux syndicats agricoles contre deux auparavant : deux pour la FNSEA, un pour Jeunes Agriculteurs, un pour la Coordination Rurale et un pour la Confédération Paysanne. "Notre volonté est d’accueillir la diversité au sein de nos instances gouvernantes", souligne François Desprez, président de Semae. Aussi a-t-il été décidé de créer une 9e section "Diversité des semences" afin d’ouvrir les portes à toutes les autres façons de produire des semences.
La transversalité : à l’instar de la commission transversale "agriculture biologique" créée en 2018 (dans le cadre du plan de filière), quatre nouveaux espaces d’échanges seront créés et porteront respectivement les thèmes suivants : communication, innovation, études & économie, et réglementation. Elles permettront au conseil d’administration d’avoir un fil directeur stratégique plus harmonisé et de prioriser les actions en toute transparence.