Propos recueillis le 26 juillet
"À cette époque, l’an dernier, nous finissions de récolter le colza. Le blé et l’orge de printemps avaient été récoltés à la fin juillet. Cette année, bien que le climat ait été sec et que l’état des cultures semble prometteur, il a également fait froid, ce qui implique des récoltes plus tardives. Nous n’avons pas fini de récolter le colza, et je pense que sur les sols crayeux (calcaire), nous ne récolterons pas l’orge de printemps avant la deuxième semaine d’août.
Une parcelle complète de colza a offert un rendement particulièrement bon avec 4,5 tonnes/ha alors que sur les sables plus secs et les sols caillouteux, les rendements risquent d’être décevants avec certaines plantes qui meurent d’après les observations actuelles.
Vendredi 24 juillet, nous avons eu 32,5 mm de pluie et les sols étaient encore très humides aujourd’hui. Par conséquent, certaines des céréales semblent un peu abattues, mais elles vont se développer.
Pour ce qui est des prix, ils sont tous bas, ils ne sont pas aidés par la force de la livre sterling. Même si j’ai un certain nombre de contrats corrects sur les orges de brasserie, je n’ai pas l’impression d’avoir vendu à des prix assez satisfaisants.
Dans le cadre du verdissement de la Pac, nous avons semé cette année du pois dans l’objectif de le vendre à £280/t (soit 397 €/t) via un contrat qui finalement n’a pas été conclu. Nous allons récolter 5 t/ha de pois de bonne qualité, mais le prix tournera autour de £200/t (284 €/t). Les agriculteurs en Angleterre comme en France sont préoccupés par l’avenir. Face à des prix de vente bas, nous avons besoin que le coût des intrants diminue, en particulier celui des produits phytosanitaires et des matières fertilisantes."
Retrouver le tour de plaine international dans le Cultivar de septembre
