Pommes de terre : chercher l’équilibre pour gagner en régularité de calibres et sécuriser le revenu

Publi-rédactionnel

La pomme de terre est une culture exigeante. Exigeante pour ses besoins en éléments minéraux, et exigeante par rapport à la structure du sol. De plus, la filière recherche des tubercules de calibres réguliers. Christophe Couré, agriculteur sur la commune de Lutz-en-Dunois, dans le département de l’Eure-et-Loir en sait quelque-chose. Sur ses 376 ha, il cultive blé tendre, blé dur, orge de printemps, maïs, colza, haricots, persil et pommes de terre.

Depuis presque 20 ans, il bénéficie de l’accompagnement de son technicien TMCE, Edgar Watre, et fertilise ses sols avec les produits proposés par la société : le TMS (engrais minéral) et le TMF (engrais minéral liquide).  Son objectif est de maintenir un système équilibré, il recherche en effet l’optimum en termes de fertilités chimique, physique et biologique.

Au printemps 2021, il a accueilli sur son exploitation la plateforme annuelle agronomique TMCE, l’occasion d’observer les résultats d’expérimentations comparatives. Les essais visaient à comparer une fertilisation type TMCE à une fumure conventionnelle PK, sur deux variétés à cycle court, Charlène et Agata. « Nous avons été particulièrement attentifs à la gestion de l’engrais vert ou TM CIPAM et son recyclage pour maximiser la biodisponibilité des éléments. Du TMS a été apporté à l’automne et en sortie d’hiver, du TMF a été injecté dans la butte et un apport raisonné a été réalisé en potasse à 168 unités (vs 270 préconisées) », détaille Patrick Ribaucourt, directeur régional Belgique chez TMCE.

Premier enseignement de cet essai : l’effet du TMS sur le recyclage des couverts. « Nous constatons un très bon recyclage des couverts pour la modalité TMCE, ce qui permet d’avoir une biodisponibilité optimale des éléments minéraux et une diminution du parasitisme sur la culture de rente », détaille Patrick Ribaucourt.

L’autre observation concerne l’optimisation et la régularité du calibre. Dans le cas du protocole TMCE, « sur des plantes peu développées, on observe des inductions de tubercules très prononcées. L’apport foliaire de TMF  permet d’optimiser par la suite la régularité. En nourrissant la plante le plus tôt possible, on lui garantit une nutrition équilibrée tout au long de sa croissance et on peut limiter la régression des tubercules », commente le responsable Belgique.

Sur le plan économique, en 2021, l’agriculteur fait état d’un rendement moyen de 62,3 tonnes/ha en calibre commercialisable de 40-70 dans le cas de la fumure TMCE, soit un gain d’environ 4 tonnes/ha par rapport à une fumure classique de type PK. Le taux de calibre commercialisable est de 92% en TMCE contre 81% en système PK. Par ailleurs, la bonne structure du sol observée au printemps a permis à Christophe Couré d’économiser un passage de décompacteur en système TMCE.

Atelier Pomme de terre TMCE

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15