Oies et lapins sont dans un champ de blé...

Un agriculteur de l’Oise réclame à la SNCF 1700 euros en compensation des pertes occasionnées par la prolifération des lapins. Ce sont nos confrères du Courrier Picard qui relatent l’affaire dans leur édition du 21 janvier.

L’affaire se passe le long de la ligne Paris-Beauvais-Le Tréport, l’agriculteur reproche à la SNCF de ne pas avoir suffisamment entretenu les talus jouxtant la ligne pour limiter l’invasion des lapins. Il faut dire que le lapin n’est pas qu’un amateur de carotte, puisqu’un autre agriculteur de la région estime qu’à la reprise de végétation du blé, au stade 3 à 5 feuilles, un seul rongeur est capable d’engloutir un demi-mètre carré par jour.

Du côté de la SNCF, on assure développer des activités de fureteurs pour limiter le problème.

Mais il y a une jurisprudence puisqu’en 2014, toujours d’après nos confrères du Courrier Picard, un agriculteur de l’Aisne avait eu gain de cause devant les tribunaux pour les mêmes faits ; « Le tribunal d’Amiens avait accordé 3397 euros pour 20 tonnes de colza perdues sur 2 hectares ».

Que dit la loi ?

L’article 1382 du Code civil établit que la responsabilité du propriétaire ou gestionnaire (privé ou public) des fonds de provenance des animaux est engagée, ce dernier est donc susceptible d’être interpellé en cas de dégâts occasionnés. Si l’accord amiable n’est pas possible, libre à vous d’avoir recours à un expert pour faire constater ces dégâts.

Comment s’en débarrasser ? Sur les forums chacun y va de sa petite astuce: chasse (pendant les périodes d’ouverture), filets, répulsifs… mais avec des efficacités aléatoires. Certains prônent aussi l’introduction de virus, ce qui fut déjà le cas dans les années 1950 grâce ou à cause d’un biologiste qui voulait se débarrasser des lapins de sa propriété… Résultat: la myxomatose décima une bonne partie de la population française de lapins, mais ce n’est pas très politiquement ni déontologiquement correcte. Alors que faire ? L’emmener au tribunal,  en faire des civets ? 

Et maintenant les oies...

Mais décidément, les dégâts d’animaux semblent être au menu du jour, parce qu’hier le quotidien Ouest France rapportait des dégâts sur les blés provoqués par les oies bernarches ! De retour de Sibérie, elles prennent des forces en baie de Saint-Brieuc et faute d’algues vertes, elles se rattrapent sur les parcelles de céréales ! La nature est vraiment cruelle !

Et vous ? Êtes-vous confrontés à des problèmes liés au gibier ! Lesquels? Avec quels préjudices?

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