Nouvelles perspectives génétiques en mildiou

Des travaux génétiques sur la résistance du tournesol au mildiou viennent d’être publiés par l’Inra. Alors que cette maladie a été bien présente dans le Sud-Ouest l’an passé, les sélectionneurs ont désormais la possibilité de cribler leurs nouvelles variétés grâce à une méthode de détection des gènes de résistance.

Certains types de résistance ne sont plus utilisés dans les schémas de sélection. Plasmopara halstedii, qui provoque cette maladie, les a contournés. La nouvelle méthode permettrait d’explorer de nouveaux gènes de résistance appelés PL. Les chercheurs de l’Inra et du CNRS ont d’abord distingué les protéines responsables de la virulence du champignon. Puis, ils les ont utilisées afin d’identifier les protéines de résistance de la plante qui les reconnaissent comme une clé et sa serrure.

Des protéines de virulence ont été visualisées dans les feuilles de l’oléagineux grâce à des protéines fluorescentes rattachées aux protéines de virulence et exprimées par la plante. Ce test est beaucoup plus facile et sans doute plus efficace à mettre en place qu’une observation après une inoculation. Les recherches actuelles consistent à détecter des gènes qui ont une action sur plusieurs souches, ce qui permettrait d’avoir une résistance plus large.

Mais les sélectionneurs, toujours actifs sur les résistances au mildiou (c’est grâce aux premières variétés résistantes que le tournesol a pu être cultivé en France), doivent aussi composer avec l’arrivée de nouveaux parasites comme l’orobanche. Le mildiou n’est donc plus la priorité des priorités.

 

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