"Limiter la plantation de certaines variétés de maïs OGM", c'est ce que propose l'EPA l'Agence américaine pour la protection de l'environnement. En effet, depuis quelques années, des cas de résistances à des protéines Bt chez les chrysomèles sont avérés, d'ailleurs l'EPA a défini une "zone géographique rouge" où les taux de résistance aux protéines sont les plus critiques. Une zone plus ou moins confondue avec la Corn Belt.
Le dernier bulletin mensuel du service économique régional de Washington détaille les propositions de l'agence visant à limiter le recours massif à l'usage des pesticides dans des situations jugées à risque.
Le plan éxige des agriculteurs dans les zones concernées, des rotations culturales, et l'utilisation de variétés de maïs OGM produisant plus d'une toxine Bt, ainsi que des stratégies intégrées de gestion de ravageurs. L'EPA propose par ailleurs de développer et de mettre en place des stratégies pour mieux détecter et gérer les zones où une résistance émerge et enfin d'utiliser des tests novateurs pour analyser les phénomènes de résistance.
Aussi les entreprises semencières devront respecter certaines de ces obligations. Dans le cadre de la mise à l'enquête publique de cette proposition, les entreprises critiquent certaines de ces obligations et indiquent qu'elles encouragent déjà les agriculteurs à alterner la culture du maïs et celle du soja ainsi qu'à planter des petites quantités de maïs conventionnel pour éviter les phénomènes de résistance.
