L’exécutif confirme que l’agriculture aura sa place dans le plan de relance

Quelle place pour l’agriculture dans le grand plan de relance à 100 milliards d’euros ? Il semble en effet que l’agriculture sera concernée par le plan de relance, si l’on en croit les interventions du Président de la République Emmanuel Macron le 14 juillet 2020 et celle du nouveau locataire de Matignon, Jean Castex, à l’occasion de sa déclaration de politique générale le 15 juillet 2020 devant l’Assemblée nationale.

En toute fin d’interview, le 14 juillet 2020, Emmanuel Macron a laissé penser que l’agriculture ferait bien partie du plan de relance prévu : « En vous aidant et en investissant, on va bâtir une souveraineté agricole qui n’existe pas. Aujourd’hui, on importe la plupart de nos protéines alors que l’on peut les produire en France. » Par ailleurs, le chef de l’État a rappelé que « notre alimentation est saine et que la France est dans l’excellence du modèle agricole ».

Au lendemain de l’intervention du chef de l’État, le nouveau Premier ministre Jean Castex a donné quelques précisions. « Les investissements dans les filières agricoles seront accélérées, afin de développer une alimentation de qualité, locale et accessible dans toutes les villes et les villages de France. » Il a aussi indiqué un moratoire pour l’installation de nouveaux projets de centres commerciaux dans les zones périurbaines afin de lutter contre l’artificialisation des terres.

L’enveloppe est pour l’heure inconnue. Le 5 juin dernier, la cellule « Agriculture et alimentation » de la commission des affaires économiques du Sénat avait avancé le chiffre de 1 milliard d’euros a minima pour inclure l’agriculture et l’agroalimentaire dans le plan de relance. La commission avait appelé le Gouvernement dans une note « à adapter de toute urgence un plan de relance pour un secteur exemplaire mais pas exempt de la crise ». Cette note avançait quatre piliers en guise de guide :

  • accompagner la sortie de crise des agriculteurs et des industriels ;
  • investir pour accélérer les transitions ;
  • mobiliser la commande publique pour favoriser l’origine France ;
  • faire de la politique agricole commune un instrument au service de la résilience du continent.

Du côté de l’Assemblé nationale, la commission des affaires économiques a elle aussi édité un rapport d’information sur le sujet intitulé « L’après Covid-19, une nouvelle trajectoire de confiance pour l’agriculture et l’alimentation française ». Ce rapport contient une vingtaine de propositions.

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