Afin d’engager une meilleure planification économique et de repositionner la ferme France sur les marchés, 174 sénateurs de tous bords ont déposé une proposition de loi (PPL) pour défendre la nécessité de redéfinir un cap pour l’agriculture française.
Le sénateur vosgien Daniel Gremillet s’exprime à ce sujet à travers un communiqué de presse. Il affirme de ce texte que :
C'est une première pierre pour la future loi d’orientation et d’avenir agricoles qui est attendue et nécessaire alors que l’essentiel de l’agriculture repose encore aujourd’hui sur les grandes lois d’orientation des années 1960. Le monde a changé, il y a des attentes nouvelles, il est essentiel d’y répondre et de redonner un cap.
Quels sont les principaux points abordés dans cette PPL et défendus par Daniel Gremillet ?
- Rendre les Françaises et les Français acteurs de la politique agricole du pays à travers la mise en place d’un nouvel outil d’épargne populaire. « L’agriculture n’est pas que l’affaire des paysans. Il faut faire participer nos concitoyens aux choix stratégiques de leur alimentation. »
- Face aux défis du changement climatique, il défend le rehaussement des plafonds de la déduction pour épargne de précaution.
- Accroître la transparence sur la provenance des ingrédients des produits transformés au bénéfice du consommateur. En effet, il estime qu’il faut revoir les règles d’étiquetage, car la France et l’Europe interdisent la production de cultures OGM alors que les consommateurs en consomment.
- Conforter le rôle et les missions du conseil national de la restauration collective afin d’aider ses acteurs et les collectivités territoriales dans la mise en œuvre de la loi Egalim.
- Ouvrir le monde agricole et permettre à des femmes et des hommes de se lancer, afin de relever le défi du renouvellement des générations, mais aussi considérer l’agriculture comme une solution pour celles et ceux qui sont au bord de l’emploi.
