Les mélanges variétaux représentent 17% des surfaces de blés françaises

Lors de la récolte 2021, les mélanges intraspécifiques de blé représentaient 17% des surfaces de la culture en France. Crédit photo : Pixel6TM

Selon une enquête menée par Arvalis-Institut du végétal auprès de 7.000 agriculteurs sur la campagne 2020-2021, les mélanges variétaux de blés, autrement dénommés mélanges intraspécifiques, ont le vent en poupe. En effet, 17% des surfaces de blés sont concernées à l’échelle de l’Hexagone, "un chiffre en augmentation d’environ cinq points par rapport aux deux campagnes précédentes, qui positionne ces mélanges devant la première variété pure semée en France", peut-on lire sur le site Internet de l’institut technique. Selon les régions, la surface de blés implantée par des mélanges intraspécifiques varie de 6 à 32%, les régions Nouvelle-Aquitaine et Centre-Val de Loire étant les deux régions affichant les plus grandes proportions.

Des mélanges systématiquement réalisés dans la cour de ferme, ou presque

Dans la très grande majorité des cas, et dans presque 90% des cas où la composition du mélange est précisée, les variétés de blé sont panifiables (BP, BPS). Plus encore, dans respectivement 24 et 59% des cas, les mélanges sont composés de 2 ou 3 variétés.

Les variétés les plus utilisées pour composer ces mélanges sont le plus souvent celles qui sont aussi les plus implantées en pure. "50 à 90% des 10 variétés les plus cultivées en mélange sont communes au top 10 de celles cultivées en pure", précise Arvalis. Dans la très grande majorité des cas, il s’agit de mélanges réalisés à la ferme. Les mélanges prêts à l’emploi ne représentent que 0,5 à 2,8% des surfaces en fonction des régions.

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