Le déficit hydrique a de fortes chances de perdurer

L’index hydrique correspond à la différence entre la pluviométrie et l’évapotranspiration potentielle. Crédit : Weenat

"Le mois de juin 2022 est le mois le plus foudroyé en France jamais observé selon Météo France, relate Weenat dans la 2e édition de son baromètre trimestriel de la météo agricole. Ces orages ont généré de nombreux épisodes de grêle sur une majeure partie de la France. Plus de 40 départements ont été touchés, avec des grêlons dont la taille a parfois atteint jusqu’à 11cm."

Hormis dans quelques rares secteurs, ces épisodes orageux souvent violents, mais brefs, n’ont pas suffi à réhydrater des sols déjà bien secs, soit parce que la quantité d’eau tombée est trop faible, soit car les grandes quantités d’eau tombées n’ont pas eu le temps de s’infiltrer dans le sol et ont ruisselé.

Un bilan hydrique largement défavorable

En parallèle, les stations météo ont enregistré sur ces trois derniers mois une hausse moyenne de 2°C par rapport aux valeurs climatologiques moyennes des dix dernières années sur les trois quarts de la France. Dans son baromètre, Weenat note quelques points marquants: "Le printemps 2022 se place ainsi au 3e rang des plus chauds sur la période 1900-2022 selon Météo France. Le mois de mai est le plus sec et chaud observé en France depuis 1900. L’épisode caniculaire de juin a, quant à lui, enregistré des records de température allant jusqu’à 43,5°C localement."

Il n’est alors pas surprenant de noter que 40% de la France enregistre un index hydrique largement inférieur à la normale climatique, l’index hydrique correspondant à la différence entre la pluviométrie et l’évapotranspiration potentielle.

Dans ses prévisions, Weenat imagine que "les tendances moyennes pour le mois de juillet restent dans une dynamique anticyclonique: chaudes, mais sans excès, sauf sur le Sud-Ouest et la Vallée du Rhône, accompagnées d’un temps parfois orageux entrecoupé par des périodes plus sèches. La seconde partie du mois pourrait être plus chaude avec peu de précipitations et un risque possible de canicule au sud de la Loire. Le mois d’août pourrait se démarquer par un retour d’une forte chaleur durable, avec des alternances entre chaleurs intenses et orages potentiellement violents. Le risque d’une période caniculaire est présent, du fait du positionnement potentiel d’un vaste dôme anticyclonique s’étendant de l’Afrique à l’Europe Centrale."

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15