Lancement de la campagne 2017, une nouvelle ère commence

Lancement de la campagne betteraves 2017, une nouvelle ère s'ouvre. © F. Pierrel/Pixel Image

Alors que les quotas betteraviers prennent fin officiellement le 1er octobre 2017, les planteurs français démarrent leur campagne d'arrachage. La CGB, Confédération générale des planteurs de betteraves, fait le point sur les premières tendances.

En 2017, la sole de betterave est en augmentation de 20%, avec 480000 hectares. Les semis se sont déroulés dans des conditions satisfaisantes. Le syndicat estime que le développement des betteraves a été correct, malgré une météo parfois capricieuse. 

Niveau rendement, les premiers prélèvements réalisés donnent les résultats suivants:

  • Le rendement à 16°S est estimé à 91,8 tonnes/ha de betterave (t/ha), soit une hausse de 4,5t/ha par rapport à la moyenne de 5 ans et meilleure que l'an passé à 85 t/ha. 
  • Le rendement en sucre par ha est estimé à 14,4 tonnes de sucre acheté/ha soit une hausse de 0,8 t/ha par rapport à la moyenne 5 ans.

Allonger les durées de campagne

Avec la hausse des surfaces et la fin des quotas, les usines vont devoir fonctionner plus longtemps. La date d'ouverture des centres de réception est prévue à partir du 11 septembre 2017. La CGB souhaite toutefois rappeler qu'une ouverture trop précoce des usines peut être pénalisante pour le rendement betteravier. En effet, à dire d'experts, un arrachage début septembre peut pénaliser le rendement de 30% et pour un arrachage début octobre, la perte de rendement estimée est de 10%.

La fin des quotas signifie que tous les fabricants européens vont pouvoir exporter sur le marché mondial. La CGB rappelle que la France (+20% des surfaces) devrait être en mesure de répondre aux demandes croissantes de certaines régions du monde. Mais dans ce contexte de marché libéralisé, les fondamentaux sont lourds, le marché du sucre montre des signes de faiblesse depuis le printemps. Pour la CGB « la fin des quotas fait perdre un élément majeur de stabilité du revenu des planteurs qui vont devoir s'habituer à la volatilité, aux alternances de périodes de hausses et de baisses des prix »

La betterave française va devoir relever le défi de la compétitivité. La filière va devoir travailler à baisser ses coûts de production, à la fois du côté de la production et du côté industriel. Par ailleurs, la CGB rappelle qu'il faut travailler et réfléchir à la mise en place de nouveaux filets de sécurité, « des outils de gestion des risques efficaces pour mieux gérer la période post quota pour permettre d'améliorer la résilience de la filière ».

Sources: CGB

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