L'agronomie sans souci : acidification de surface

 

La rédaction de Cultivar vous propose un nouveau rendez-vous audio mensuel "L'agronomie sans souci"

L’agronomie est parfois perçue comme complexe et obscure. Pourtant, elle est au cœur des solutions pour bâtir des écosystèmes durables et résilients. L’agronomie, ce n’est pas soucis, ni un défi, c’est un outil.  Nous débroussaillons ce champ obscur mains ô combien passionnant

Pour ce premier épisode, nous abordons le thème de l'acidification de surface. Un sujet majeur lorsqu'on se lance dans la simplification du travail du sol. 

L'agronomie sans souci - Acidification de surface

Il ne faut jamais oublier que les amendements minéraux-basiques doivent traiter un volume de sol. Un hectare sur 25 cm de profondeur représente entre 3 000 et 3 500 t de terre selon sa densité. Quelle que soit la dose d’amendement à appliquer, il n’y a pas de risque de déstabiliser le système sol même avec des apports de 10 t/ha. En effet, 10 t/ha ne représentent que 10 g de produit pour 3 kg de terre. Ce qui pilote le plus souvent le volume apporté, c'est à la fois le coût que représente la matière et la logistique pour réaliser l’amendement. C’est souvent pour ces deux raisons que les apports massifs sont réalisés en plusieurs fois et sur plusieurs campagnes. Mais, techniquement parlant, rien n’empêche de réaliser de tels apports en une seule fois.

Il est tout à fait possible d’entretenir le statut calcique sans le moindre travail du sol, à condition de respecter certaines règles. Sans travail du sol, les amendements minéraux basique souvent calcaires doivent descendre dans le volume de terre par lui-même. Bruno Félix-Faure, responsable agronomique au sein d’Eurofins-Galys, préconise donc « des apports en quantité modeste, mais très réguliers voir annuels. En semis direct, la matière organique qui se concentre en surface peut compenser les effets d’un pH acide sur le fonctionnement du sol. Passés ces premiers centimètres, l’effet de la matière organique va en s’amenuisant. La valeur du pH peut donc devenir problématique notamment en favorisant des blocages racinaires. Blocages qui peuvent s’apparenter à une semelle de labour chimique. Réaliser un amendement minéraux-basique régulier, avec des produits minéraux-basiques les plus fins possibles permet un meilleur effet sur le pH dans les horizons plus profonds. »

Pour en savoir plus, nous vous invitons à écouter le podcast en intégralité et à vous abonner à « Cultivar et ses rendez-vous audio » sur votre plateforme d’écoute favorite.

 

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