L’adaptation des blés tendres à la sécheresse mesurée

À la suite d’une expérimentation titanesque basée sur 800 micro-parcelles de 2 m², 239 génotypes et quatre abris de 1200 m², les chercheurs de l’Inra Auvergne-Rhône-Alpes ont quantifié la tolérance du blé à la sécheresse. Ces résultats ont été possibles en comparant des parcelles conduites à l’optimum d’un côté et des parcelles menées avec un fort stress hydrique de l’autre. Un dispositif original a permis à certaines plantes de ne recevoir aucune précipitation naturelle grâce aux abris mobiles déplacés 5 à 10 minutes avant les pluies et des prévisions anticipées très fines.

L’adaptation des blés tendres à la sécheresse mesurée. ©Vasiliy Koval/Fotolia

Dans les micro-parcelles, stressées de février à juillet, l’effet a été spectaculaire à la floraison du blé au mois de juin. La biomasse de ces parcelles a alors diminué de moitié. Mais au final, la baisse de rendement lié au manque d’eau n’a été que de 15 %. Aujourd’hui, l’analyse génétique en cours devrait permettre d’identifier les régions chromosomiques liées à la variabilité de la tolérance à la sécheresse.

Ces essais ont été réalisés dans le cadre du Projet investissement d’avenir BreedWheat. La plateforme appelée Phéno3C devrait poursuivre ces travaux et abriter d’autres programmes de recherche comme l’étude de la tolérance aux stress multiples (eau et azote), de l’augmentation de gaz carbonique et l’observation de la structure et de la composition physico-chimique des génotypes sans les détruire.

 

 

 

 

 

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