Cinq couverts d’interculture testés à l’Alpa d’Haroué (54)

 

À l’occasion de la journée Innov’action organisée en Lorraine le 4 juin, la plateforme expérimentale de l’Alpa à Haroué (54) a communiqué sur ses principaux axes de recherche auprès du public.

À l’Alpa, le pôle « couverts » teste des mélanges d’espèces pour couverts d’interculture. Les clés de la réussite : semer tôt après la moisson, prévoir une densité de semis suffisante et choisir le bon mélange. Pour Frédéric Arnaud, conseiller à la chambre d’agriculture de Meurthe-et-Moselle, quelques règles sont à respecter :

Nous recommandons d’inclure au moins une espèce de trois groupes différents : une graminée, une légumineuse – pois, féverole, vesce, lentille – et une plante d’un autre groupe, comme le tournesol, la moutarde, le radis ou le sarrasin. 

De plus en plus intégrées aux systèmes de culture notamment sous forme de mélanges, les légumineuses sont choisies pour leurs capacités à couvrir le sol, à perturber les insectes et à produire de l’azote disponible pour les plantes.

 

Les mélanges complexes sont les plus performants

Cette année, cinq couverts sont testés sur le pôle, classés de celui qui présente le moins d’intérêt au plus conseillé. Les mélanges sont préférés aux cultures solos et les espèces associées sont choisies pour leur complémentarité d’effets.

L’avoine est ainsi préférée en association avec le tournesol, leurs systèmes racinaires, fasciculé pour l’un, pivotant pour l’autre, étant complémentaires. La médaille de bronze revient au mélange avoine de printemps pois de printemps : facile à mettre en œuvre et suffisamment gélif pour disparaître en fin d’hiver, il trouve sa place avant un blé ou une orge de printemps.

En deuxième position, l’association avoine de printemps – pois de printemps – tournesol, qui s’adapte bien en Lorraine, est l’une des préférées de Frédéric Arnaud :

 Le mélange est gélif, présente une bonne complémentarité aérienne et souterraine et assure une production de biomasse importante. 

La médaille d’or revient au mélange complexe avoine pois de printemps tournesol féverole moutard lentille. Une option qui permet de couper un maximum de cycles de maladies et de ravageurs et de sécuriser la production de biomasse.

Sur le pôle, un essai de sur-semis de trèfle sous couvert de blé est aussi conduit, alors que la technique en est à ses balbutiements. Un frein reste à contourner : le trèfle, semé entre les stades de tallage et de début de montaison du blé en avril, ne se développe pas si le sol est trop sec.

 

 

Couverts végétaux

Actualités

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15