Connaissez-vous le Contrat de solutions ? Il agit sur l’ensemble des leviers qui permettront de réduire l’utilisation et l’impact des produits phytosanitaires : les pratiques agronomiques, l’amélioration des plantes, l’agriculture numérique, la robotique et l’agroéquipement, le biocontrôle, les produits de protection des plantes innovants, les démarches de filière et de territoire, le conseil, la formation et la diffusion.
Ce sont 44 organisations professionnelles agricoles et de la recherche qui s’engagent en matière de réduction des produits phytosanitaires.
300 pistes de solutions durables, existantes ou d’avenir, techniquement accessibles ont été identifiées. À ce jour, le Contrat de solution comporte 86 fiches solutions prêtes à être déployées plus largement sur le terrain. L’association s’investit désormais en région pour mobiliser toutes les parties prenantes sur le déploiement des solutions et l’accompagnement des agriculteurs.
En juillet, la cinquième édition du Contrat de solutions a été publiée avec 10 nouvelles fiches. Citons celle sur l’allongement des rotations et la diversification des assolements pour réduire les IFT et celle sur la lutte contre la JNO de l’orge d’hiver par la tolérance variétale. Pour cette édition, le focus sur le développement et le déploiement des produits de biocontrôle a été mis à jour. Il présente notamment une comparaison de l’offre disponible pour les filières, en matière de biocontrôle entre 2018 et 2020.
Le Contrat de solutions a été lancé en novembre 2017, puis il s’est structuré sous forme d’association depuis juillet 2019. Depuis ce printemps, il compte trois nouveaux membres : Intercéréales, Terres Univia, et le Synamap (le syndicat professionnel des acteurs du marché de la prévention et de la protection de l’homme au travail).