La FNCuma vient d’éditer l’édition 2017 des chiffres de son réseau pour l’année 2015. En France, on compte ainsi 12 260 Cuma en 2015, soit près d'un agriculteur sur deux engagé dans une dynamique de groupe (212 000 adhérents à une Cuma en France métropolitaine). Une CUMA compte en moyenne 25 adhérents. Luc Vermeulen, président de la FNCuma, souligne :
"La Cuma est une réponse aux évolutions agricoles actuelles, demandant flexibilité et agilité pour pouvoir s'adapter. Les chiffres 2015 le démontrent : les Cuma réalisent + 5 % de chiffre d'affaires en 2 ans. Elles emploient 4 700 personnes, et l’ambition du réseau en matière d'emploi est de créer 1 000 emplois à l'horizon 2020. Aussi, les Cuma se diversifient et investissent dans un marché en crise, avec + 17 % d’investissement en deux ans, avec 464 millions d’euros en 2015."
Pratiques alternatives
Les Cuma sont aussi de plus en plus nombreuses à s'engager vers d'autres pratiques culturales. Ainsi, en 2015, 2 260 Cuma avaient une activité de désherbage alternatif. Par ailleurs, le réseau Cuma est impliqué dans près d'une centaine de GIEE (groupements favorisant l’émergence de dynamiques collectives prenant en compte à la fois des objectifs économiques et des objectifs environnementaux) sur les thématiques sols, gestion de l'azote et autonomie alimentaire.On dénombre enfin 1 500 hangars de matériels en Cuma. Ils constituent un lieu commun pour la gestion du matériel mais aussi un point de rencontre pour l'organisation et la gestion de la Cuma. Près d'un tiers de ces hangars sont également équipés d'un atelier pour la réparation et l'entretien du matériel.