Carpovirusine™ et Calsun®, au service d’une production durable de la noix

Publi-rédactionnel

Contre la mouche du brou, la modalité protégée avec Calsun® a fait état de 6% de dégâts. Comparé au témoin, cela porte l’efficacité du traitement à environ 60%.

Crédit photo Station expérimentale Creysse
En 2023, la Station Expérimentale de Creysse, dans le Lot, a réalisé des essais de protection des noyers contre le carpocapse et la mouche du brou. Ces deux ravageurs créent des dégâts très significatifs dans ce verger, le second de France après le verger de pommiers. Les insecticides naturels à base du virus de la granulose (CarpovirusineTM Evo2, CarpovirusineTM 2000) et la barrière physique Calsun® ont montré leur intérêt.

C’est le second verger de France derrière la pomme : les surfaces de noyers occupent aujourd’hui 27.000 ha. En 2022, la production française a atteint un record avec près de 50.000 tonnes.

Le verger nucicole est principalement installé dans deux bassins de production : le Dauphiné et le Sud-Ouest. Chacun possède une appellation d’origine protégée : Noix de Grenoble et Noix du Périgord. Ces zones de production historiques possèdent leurs stations d’expérimentation : la Station de Creysse dans le Lot et la SENuRa en Rhône-Alpes, toutes deux membres du réseau IRFEL (Innovation et Recherche en Fruits Et Légumes) regroupant les stations d’expérimentation en fruits et légumes.

Verger de la Station expérimentale de Creysse.
Crédit photo : Station expérimentale Creysse

Parmi leurs thématiques de travail, deux ravageurs : le carpocapse Cydia pomonella et la mouche du brou Rhagoletis completa, présents dans ces deux grandes zones de production.

Deux ravageurs majeurs : la mouche du brou et le carpocapse

« En l’absence de traitement, le carpocapse peut entrainer 30 % de pertes de rendements, soit en générant une chute précoce du fruit, soit en attaquant la noix, détaille Marie Debled, chargée d’expérimentation à la Station de Creysse. La mouche du brou peut quant à elle générer un déclassement commercial, voire une perte de récolte, qui peut atteindre 80 % de la récolte si elle n’est pas traitée. »

En 2023, la société UPL, fournisseur de solutions pour une agriculture durable, a sollicité la Station de Creysse pour mener des essais concernant chacun de ces ravageurs.

Plus que l’effet de la CarpovirusineTM, que les producteurs connaissent bien, c’est surtout l’effet du Calsun® qui intéresse ici. Soit seul, dans le cas de la mouche du brou, soit combiné dans un programme contenant l’utilisation de CarpovirusineTM dans l’idée d’avoir plutôt un complément d’efficacité.

  • CarpovirusineTM, présente sur le marché dès 1998, est résolument en avance sur son temps : ce larvicide naturel cible les larves de papillons du genre Cydia. Il est utilisable en bio comme en conventionnel, respecte la faune auxiliaire et ne génère pas de résidus. En savoir plus
  • Calsun®, connu également sous le nom de Calshield®, est une barrière physique, à base de carbonate de calcium micronisé. Il joue un triple rôle : contre les coups de soleil, pour l’assimilation du calcium, et pour réduire les dégâts des ravageurs. Utilisé en préventif, il perturbe la ponte des ravageurs. En savoir plus

Essai n°1 : Calsun® et Carpovirusine™ pour sécuriser les rendements face au carpocapse

La Station a choisi une parcelle de noyers plantée en 1994 avec la variété Franquette, enherbée et irriguée, qui compte 70 arbres/ha. Les observations des années précédentes et le piégeage des adultes ont démontré une pression suffisante de carpocapses. Deux, voire trois générations de carpocapses sont généralement constatées sur cette parcelle.

Dégats de carpocapse sur noix.
Crédit photo : Station expérimentale Creysse

 

Cet essai comprenait :

  • Un témoin non traité
  • Une modalité traitée avec deux souches du virus de la granulose (Carpovirusine™ Evo2 et Carpovirusine™ 2000) sur les deux générations principales.
  • Une modalité traitée avec une alternance de Carpovirusine™ Evo2 pour la première génération, puis de Calsun® pour la protection sur la seconde génération.

Les traitements ont été déclenchés selon les piégeages, à l’aide d’un modèle prédictif qui valide les seuils et prévoit l’éclosion des œufs.

Que ce soit pour le Calsun® comme pour les Carpovirusine™, « nous vérifions bien que le nuage atteint bien la cime », précise Marie Debled. Pour chaque application, les volumes de bouillies oscillaient entre 800 l/ha et 1.000 l/ha, en cohérence avec l’évolution de la densité du feuillage.

Modalités N° application / déclenchement, cadence et date d’application
A B C D
M1 / Témoin Pas de traitement

M2 / Carpovirusine™

G1 : Evo2

G2 : 2000

Carpovirusine™ Evo2

1 l/ha

G1 : 10% des éclosions

Carpovirusine™ Evo2

1 l/ha

A + 10 jours 

Carpovirusine™ 2000

1 l/ha

G2 : 10% des éclosions

Carpovirusine™ 2000

1 l/ha

C + 10 jours

02/06/2023

12/06/2023

25/07/2023

07/08/2023

M3

G1 : Carpovirusine™ Evo2

G2 : Calsun®

Carpovirusine™ Evo2

1 l/ha

G1 : 10% des éclosions

Carpovirusine™ Evo2

1 l/ha

A + 10 jours

Calsun®

10 l/ha

G2 : 10% des émergences

Calsun®

10 l/ha

C + 18 jours

02/06/2023

12/06/2023

13/07/2023

31/07/2023

Deux notations ont été réalisées : une dans la canopée en fin de saison, avec 1.000 noix sur chaque modalité, observées en dix points ; et un autre à la récolte, avec 3.000 noix récoltées sur trois arbres par modalité. Les dégâts du carpocapse pour chaque modalité ont été constatés et comparés.

« Les dégâts observés sur le témoin non traité font état de 6 % dans la canopée et 4 % à la récolte, constate Marie Debled. Ils sont assez faibles étant donné les vols observés. Les deux modalités traitées présentent quant à elles nettement moins de dégâts que le témoin. »

Les tendances observées sont encourageantes. Les modalités traitées avec les Carpovirusine™ ou avec l’alternance Carpovirusine™/Calsun® donnent des performances similaires, tout en ayant un intérêt dans le management des résistances.

Les travaux d’expérimentation se poursuivent en 2024 pour approfondir cette stratégie combinatoire Carpovirusine™ et Calsun®.

Essai n° 2 : la barrière physique Calsun® efficace à 60 % contre la mouche du brou

Le second essai a eu lieu sur une parcelle irriguée et plantée en 1995 avec la variété Fernor, à une densité de 200 arbres/ha. « L’année précédente, sur une zone non traitée, il y a eu 10 % de dégâts liés à la mouche du brou », précise Marie Debled. La mouche du brou y est présente de fin juin à septembre.

Dégats de la mouche du brou sur noix.
Crédit photo : Station expérimentale Creysse

Cet essai comprenait :

  • Un témoin non traité
  • Une modalité traitée avec Calsun® en préventif

Une première application a eu lieu à la dose de 20 l/ha. Elle a été déclenchée aux premières captures qui validaient la présence de la mouche du brou. Elle a été suivie par trois applications successives, à quinze jours d’intervalle, toutes à 10 l/ha, pour entretenir voire accroître cette barrière physique. Les volumes de bouillie étaient de 1.000 l/ha.

Une seule notation, à la recherche d’hématomes ou des galeries, a été réalisée dans la canopée début septembre. Sur chaque modalité, 1.000 noix ont été observées en dix points distincts. Le témoin non traité comptait 16 % de dégâts ; la modalité protégée avec Calsun® a fait état, quant à elle, de 6 % de dégâts.

« Cela porte l’efficacité du traitement à environ 60 % », insiste Marie Debled, qui indique également que, « même si cela ne faisait pas partie de l’essai, les fruits semblaient globalement moins touchés par les UV. C’est une autre problématique importante, notamment pour les hautes canopées ».

Vue la temporalité des applications des deux essais pour le Calsun®, relativement similaire, et les résultats, Marie Debled indique qu’il pourrait être intéressant d’expérimenter « un programme de protection combinée sur les deux cibles en même temps, à base de virus à granulose + Calsun®».

 

UPL France - Tour Voltaire - 2e étage - 1 place des degrés - 92800 Puteaux. Tel : 01 46 35 92 00 - e-mail : contact.uplfrance@upl-ltd.com
UPL France est titulaire de l’agrément phytosanitaire N°9200008: Distribution de produits phytopharmaceutiques à des utilisateurs professionnels
Calsun® : Marque enregistrée UPL Mauritius Limited – EMB Fabricant : DECCO Italia, UPL company. Composition : Carbonate de calcium (60% p/p) – Formulation : suspension concentrée. P101 : En cas de consultation d’un médecin, garder à disposition le récipient ou l’étiquette. P270 : Ne pas manger, boire ou fumer en manipulant ce produit
Carpovirusine™ Evo2. Composition : Cydia pomonella granulosis virus - AMM n° 2120081 - Détenteur Homologation : Arysta LifeScience™ Marque déposée Arysta LifeScience. H317 : Peut provoquer une allergie cutanée
Carpovirusine™ 2000. Composition : Cydia pomonella granulosis virus - AMM n° 9800076 - Détenteur Homologation : Arysta LifeScience™ Marque déposée Arysta LifeScience. H317 : Peut provoquer une allergie cutanée
Produit pour les professionnels : utilisez les produits phytopharmaceutiques avec précaution. Avant toute utilisation, lisez l'étiquette et les informations concernant le produit.

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