Vladimir Poutine souffle sur les braises, les marchés agricoles réagissent

Après le discours de Vladimir Poutine à Vladivostok sur l’attitude des Européens, les marchés agricoles ont terminé la journée dans le vert.

La géopolitique reste un driver très significatif sur le marché des grains, alors que le conflit entre la Russie et l’Ukraine perdure. Début août, des négociations ont permis la reprise des exportations de céréales ukrainiennes depuis les ports de la mer Noire, permettant de soulager les tensions sur le marché des grains.

Mais à l’occasion du forum économique oriental qui s’est tenu à Vladivostok, Vladimir Poutine a tenu des propos qui laissent planer le doute sur la pérennité de ce corridor. En effet, il a fustigé le fait que la reprise des exportations ukrainiennes se faisait majoritairement à destination des pays de l’UE plutôt que vers les pays qui en ont le plus besoin. Il a parlé de "tromperie" et "d’attitude colonialiste" de la part des Occidentaux et notamment des Européens. Le chef du Kremlin a insisté, en indiquant que s’il y avait une catastrophe humanitaire, ce serait la responsabilité de ces derniers.

Par ailleurs, il accuse les Occidentaux d’entraver les exportations alimentaires russes à cause des sanctions à son encontre.

Il n’en fallait pas moins pour que les marchés réagissent à ces propos, craignant pour la pérennité de ce corridor depuis l’Ukraine. Sur Euronext, la tonne de blé (échéance décembre 2022) s’appréciait de 10 euros pour terminer à 328,75€/t, celle du maïs (échéance novembre 2022) terminait la journée à 323,50€/t (+8,5€/t), et pour le colza (échéance novembre 2022), la tonne a terminé à 609,25 euros.

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