Les pays baltes s’affirment sur les marchés à l’export

Si les exportations européennes vers les pays tiers sont en repli sur les 6 premiers mois de commercialisation, il est important de noter que les pays baltes, Lituanie, Lettonie et Estonie tirent leur épingle du jeu. Ils totalisent 2,1 millions de tonnes (Mt) de blé tendre expédiées, soit 21% du total européen et 437000 t d’orge soit 7,5% du total européen selon les sources FranceAgriMer, Eurostat.

Les pays baltes s’affirment sur les marchés à l’export. © Eduard Panichev et Mikhail Mishchenko/Fotolia

Dans le détail, les expéditions de blé depuis l’UE sont en retrait de 15% sur les 6 premiers mois de l’année. Un retrait qui ne touche pas tous les États membre, puisque l’origine française est en progression de 3% à 4,5 Mt. La France reste le premier exportateur de l’UE et représente 36% du total européen. Bien que loin derrière la France, La Lettonie fait un bon de 153% pour ses volumes expédiés, à 1,1 million de tonnes contre 436000 t pour les 6 premiers mois de campagne 2014/2015. Toujours selon FranceAgriMer, elle devient sur cette période la deuxième origine communautaire sur l’Algérie. Par ailleurs, elle a livré 255000 t de blé en Arabie Saoudite, elle se place aussi en 2e position des origines européennes sur ce pays, juste derrière sa voisine la Lituanie (658000 t).

Orge : vers un ralentissement des expéditions

En orge, sur les 6 premiers mois de campagne, l’UE a expédié 5,8 Mt (+23% par rapport à la campagne précédente à date). C’est la Chine puis l’Arabie Saoudite qui ont absorbé l’essentiel de ces volumes. La France et la Roumanie assurent l’essentiel de ces volumes (67%) avec respectivement 2,6 Mt et 1,3 Mt. Toutefois, FranceAgriMer note un ralentissement de ces expéditions au 2e trimestre. En termes de perspectives sur le débouché chinois qui a été exceptionnel ces 2 dernières campagnes, il est possible que « l’on revienne sur des débouchés plus classiques en termes de volumes et plutôt de type brassicole que fourrager » précise Olivia Le Lamer, chef de l’unité grandes cultures à FranceAgriMer.

Cette perspective se justifie par la volonté du gouvernement chinois dans le cadre du plan quinquennal 2016-2020, de consommer les stocks de maïs du pays dont les volumes sont estimés autour de 110 Mt, d’après les sources officielles de l’USDA. Mais certaines sources plus officieuses les estiment à 225 Mt… soit un quart de la production mondiale de maïs ! 

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