En cette fin du mois d’avril, la pression sur les marchés ne retombe pas vraiment, la forte volatilité reste d’actualité notamment pour les huiles végétales. Pékin est touchée elle aussi par une recrudescence des cas de Covid-19. La situation de la capitale chinoise fait redouter le scénario de Shanghaï (25 millions d’habitants confinés). Cela fait craindre un risque pour l’économie mondiale et les marchés financiers.
Aux États-Unis, alors que les semis de maïs et soja progressent, mais à un rythme relativement lent, les conditions de culture du blé ont une nouvelle fois été revues à la baisse. Ainsi, seulement 27% des surfaces sont jugées bonnes à très bonnes, contre 30% la semaine passée. Ces conditions font craindre le pire en matière de rendements. Les grandes plaines américaines sont pénalisées par un fort déficit hydrique.
En Ukraine, le cabinet UkrAgroConsult tente d’affiner ses prévisions au fur et à mesure que le conflit persiste avec différents scénarios. Le cabinet précise que le pays a souffert d’un déficit de précipitations sur les mois de février et mars (moins de 50% par rapport à la normale dans le Centre et l’Est du pays et de 50 à 80% de la normale dans les régions occidentales); les pluies attendues ces prochains jours pourraient améliorer la situation. Quoi qu’il en soit, UkrAgroConsult avance le chiffre de 19,8 millions de tonnes pour le blé (à comparer aux 29 millions de tonnes en 2019-2020 et 25,5 Mt en 2020-2021). En maïs, les prévisions sont encore moins évidentes, dans la mesure où les régions productrices sont plutôt situées à l’est du pays. Pour l’heure, le cabinet estime la production de maïs comprise dans une fourchette de 19 à 24 millions de tonnes (35,9 Mt en 2019-2020; 30,3 Mt en 2020-2021).
