Il y a une semaine Euronext cassait la résistance à 300 euros/t pour le blé, historique, mais en 5 jours, l’actualité liée à la crise sanitaire et la crainte du nouveau variant baptisé omicron a changé la donne. Les marchés reculaient de matière significative en fin de semaine, pénalisaient notamment par la pression sur les places financières et les cours du pétrole. Euronext était aussi pénalisée par un recul du dollar par rapport à l’euro. Nous revoilà plongés dans une forme d’incertitude face à ce variant réputé très contagieux. Tokyo vient de décider de refermer ses frontières aux visiteurs étrangers. Il est fort probable qu’à l’échelle internationale, d’autres pays fassent de même.
Cela autant dit, les fondamentaux qui ont porté les marchés agricoles au plus haut sont toujours d’actualité, les craintes sur la qualité de la récolte australienne notamment, et une demande toujours dynamique, à l’image de l’Egypte qui profitait de la baisse des cours en fin de semaine pour lancer un appel d’offre.