Les marchés agricoles européens pénalisés par la hausse de l’euro et les exportations russes

La monnaie unique a pris le chemin de la fermeté ces dernières semaines pour atteindre un plus haut face au dollar depuis juillet. Retenons que la parité euro/dollar est repassée au-dessus de la barre symbolique de 1 euro/1 dollar. Cette tendance s’est réaffirmée ces dernières heures grâce à des bons chiffres de la production industrielle dans la zone euro. Par bons chiffres il faut comprendre que les analystes font le constat d’une légère hausse de la production. D’autre part, il semblerait que la courbe de la hausse des prix s’aplatisse. Ce serait de bon augure dans le contexte actuel. Cette hausse de l’euro est évidemment pénalisant pour la compétitivité des matière premières agricoles sur le marché mondial.

Les derniers chiffres à l’export publiés par la Commission européenne sont très bons que ce soit depuis l’UE ou la France. Mais pour l’heure l’origine européenne est très challengée par la Russie qui accélère très significativement son rythme avant l’arrivée de l’hiver. Le cumul des exportations de blé tendre atteint 13,3 millions de tonnes contre 12,1 l’an passé à la même date et 9,2 Mt pour la campagne 2020/2021. Le cumul pour la France s’établit à 5,4 millions de tonnes contre 2,6 Mt il y a 1 an et 3,3 Mt pour la campagne 20/21. En hebdomadaire, il faut signifier que fin octobre on enregistrait des volumes à l’export de l’ordre de 400 000 tonnes depuis la France, des volumes qui sont retombés à 70 000 tonnes semaine passée. Ce qui confirme que l’on s’achemine vers un ralentissement des expéditions.

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