Les cours de l’or noir restent cantonnés à des niveaux de prix proches de l’hiver dernier avant que le conflit en Ukraine n’éclate. Le baril pourrait profiter d’un certain nombre de facteurs positifs mais il n’en est rien. Le spectre de la récession économique mondiale semble plus fort que tout. Les observateurs estiment pourtant que l’assouplissement des restrictions en Chine est un élément de soutien, tout comme l’arrêt provisoire d’un oléoduc en Amérique du Nord entre le Canada et les États-Unis à cause d’une fuite dans le Kansas. On évoquait aussi cette semaine un embouteillage de pétroliers russes dans le détroit du Bosphore. Ces éléments ne semblent pas suffire, d’autant que l’Opep et ses alliés ont décidé le week-end dernier de maintenir à l’identique leurs quotas de production.
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