Pour l’heure, des fondamentaux comme le conflit entre la Russie et l’Ukraine permettent de maintenir des niveaux de prix relativement élevés. Toutefois, sur le très court terme, il y a peu d’éléments conjoncturels de nature à soutenir ponctuellement les marchés. Le déficit de production en Argentine semble intégré. La reconduction de l’accord sur le corridor en Ukraine a semble-t-il rassuré les marchés. Les conditions de culture dans l’hémisphère nord semblent satisfaisantes.
Un petit bémol s’agissant des conditions de culture du blé d’hiver aux USA. Le Crop Progress de l’USDA indiquait en début de semaine que seulement 32% des surfaces étaient jugées bonnes à très bonnes contre 44% l’an passé à la même date.
On notera surtout la singularité de l’époque marquée par une forte volatilité. Les amplitudes de prix à l’échelle d’une séance sont conséquentes témoignant de l’incertitude toujours bien présente.
Retenons aussi que sur Euronext, le colza a stoppé l’hémorragie sur la séance d’hier. La barre des 600 euros/t a bien été cassée désormais, le colza s’installe autour des 585 euros/t.
