Selon HellenicShippingNews, les semis de blé sont très en retard. Au 3 octobre, les observateurs estiment qu’environ 1,1 millions d’hectares ont été semés (environ 27% des intentions) contre 3,1 millions d’hectares l’an passé à la même date. Un retard qui peut s’expliquer par les conditions météo peu favorables et par un manque de moyens financiers des agriculteurs locaux. D’ores et déjà, les analystes estiment la sole de blé pour la campagne à venir à 3,8 millions d’hectares contre 4,6 millions d’hectares pour la campagne précédente.
Autre donnée à considérer avec l’annexion des territoires de l’est par la Russie, pour quel pays sera comptabilisé cette production ? En effet, le ministre de l’Agriculture Russe a d’ores et déjà indiqué que grâce aux régions ukrainiennes annexées, la Russie produirait environ 5 millions de tonnes supplémentaires. Les régions de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijia représentent environ 18% du territoire ukrainien.
Mais il y a fort à parier que les organismes de référence tels que le ministère américain de l’Agriculture (l’USDA) attribue la production de ces régions à l’Ukraine. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait déjà avec la Crimée, annexée par la Russie depuis 2014.
