Après l’entrée en guerre de la Russie et de l’Ukraine le 24 février 2022, il y a 1 an, les cours mondiaux des grains se sont envolés. En mai 2022, l’indice général des prix calculé par le CIC atteint un, un plus haut historique depuis la crise alimentaire de 2007- 2008.
Depuis l’été 2022, ils s’orientent à la baisse d’un mois sur l’autre, dans un contexte de sécurisation des échanges au départ des ports ukrainiens grâce à l’accord Russie-Ukraine sur le corridor maritime en mer Noire (et aux corridors de solidarité mis en place dans l’UE), de la détente des prix de l’énergie en raison d’une baisse de la demande, et des moindres besoins de la Chine, notamment en aliments pour animaux, en lien avec le ralentissement économique dans le pays. En 2022-2023, les importations de maïs par la Chine sont de nouveau estimées en baisse (- 15,6 %, à 19 Mt) ; il en va de même pour celles d’orges (- 5,5 %, à 9,2 Mt)
Source : Agreste
