Un record de rendement pour le maïs

Bien qu’elle ait pris du retard, la récolte de maïs devrait toucher à sa fin ces prochaines semaines, selon FranceAgriMer.

Bien qu’elle ait pris du retard, la récolte de maïs devrait toucher à sa fin ces prochaines semaines, selon FranceAgriMer. 83% des surfaces étaient récoltées au 8 novembre. L’heure du bilan arrive et le moins que l’on puisse dire, c’est que la campagne promet d’être satisfaisante. La récolte française devrait atteindre les 15,5 millions de tonnes pour 1,4 million d’hectares semés (+ 85000 à 100000 ha de maïs fourrage récoltés en grain). Le satisfecit vient du niveau de rendement estimé en moyenne à 11 t/ha (12,3 t/ha pour le maïs irrigué et 10,1 t/ha en pluvial).

Ces premiers chiffres ont été communiqués par AGPM/Maizeurop, à l’occasion du congrès du maïs qui s’est tenu à Tours les 9 et 10 novembre 2021.

Principal élément climatique à retenir pour cette campagne: la fraîcheur. Le printemps frais a retardé les semis, et la lenteur des levées a prolongé l’exposition aux ravageurs et généré des difficultés de positionnement des désherbages, précise le communiqué de la filière. La pluviométrie généreuse sur la période estivale a toutefois permis d’accompagner la floraison et les fécondations semblent s’être bien déroulées. Au final, le maïs n’a pas connu de stress majeur. Le seul facteur limitant à signaler est la structure du peuplement lié au froid du début de campagne.

Concernant la production de semences, la campagne devrait être très proche des objectifs. On note une augmentation des surfaces de 6% par rapport à la campagne précédente et de 47% par rapport à 2017. Il est, pour l’heure, trop tôt pour conclure sur le résultat technique, car la récolte a pris du retard. Mais le régime de pluies régulier devrait être favorable aux rendements.

La filière tient à rappeler le contexte de marché haussier, avec des niveaux de prix élevés, mais s’inquiète d’ores et déjà de la hausse des charges. "La hausse des prix du gaz a fait augmenter les charges de séchage de 15%, à point humidité constant, par rapport à 2020." La filière redoute aussi la perturbation des livraisons et la forte augmentation des coûts de fertilisation pour la prochaine campagne. Aussi, le syndicat AGPM demande "une levée temporaire des barrières tarifaires à l’importation des engrais azotés pour sécuriser les capacités d’approvisionnement".

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