Réussir l’implantation du lin de printemps, étape par étape.

© S. Leitenberger / Adobe Stock

Les semis de lin de printemps vont bientôt démarrer. L'implantation de la culture est une étape clé. Dans un communiqué publié sur son site, Terres Inovia rappelle les étapes à respecter pour obtenir une récolte de lin optimale !

L’institut explique ainsi que, le lin étant sensible au stress hydrique, il convient d’éviter les sols séchants et superficiels pour l'implanter au printemps et privilégier des parcelles se réchauffant vite. Par ailleurs, cette culture peu couvrante, qui souffre de la concurrence des adventices, dispose de peu de solutions chimiques pour le désherbage. Il est donc recommandé de l’implanter sur une parcelle à très faible enherbement et dans les régions concernées.

Le soin apporté à la préparation du lit de semences permettra d’obtenir un enracinement optimal du lin qui doit pouvoir exploiter au mieux la réserve hydrique du sol.

Maîtriser la densité, la profondeur et la vitesse de semis

Les dates de semis pour le lin de printemps s’échelonnent de février à mars. Il faut les adapter à la zone géographique. En agriculture biologique, il conviendra de retarder le semis pour que le sol soit suffisamment réchauffé.

Concernant la méthode, semer 650 à 800 graines/m² au semoir à céréales permet l’obtention d’un peuplement de 450 à 550 plantes/m². Ces données ne concernent pas les régions comme la Lorraine ou la Bourgogne, où la reprise est plus tardive au printemps.

En agriculture biologique, semer entre 75 et 80 kg/ha offre une meilleure couverture du sol et anticipe les pertes liées au désherbage mécanique.

L’idéal est de semer à 1 à 2 cm de profondeur, au semoir à céréales. En cas de faible densité, le lin est capable de compenser en émettant des tiges supplémentaires. Cependant, le lin de printemps ramifie moins que le lin d’hiver. Avec 300 plantes/m² correctement réparties, le potentiel de la culture est affecté mais la parcelle peut généralement être conservée si les adventices sont maîtrisées.

Fertilisation azotée et fertilisation en Zinc

Le lin supporte mal les excès d’azote qui augmentent le risque de verse et peuvent altérer sa qualité finale. Il est donc fortement conseillé de réaliser une analyse de reliquats d’azote pour calculer la dose d’azote prévisionnelle et se référer aux règles en vigueur dans chaque région.

Le lin exporte beaucoup de zinc. Il faut cependant éviter de réaliser un chaulage avant une culture de lin, car le calcaire actif bloque le zinc. Par ailleurs, le lin de printemps est plus sensible aux carences en zinc que le lin d’hiver. L’enrobage des semences avec du zinc se fera donc au cas par cas, en tenant compte des différentes caractéristiques. En revanche, il est impératif de ne pas procéder à des applications en cas de risque de gelées nocturnes.

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