89,4 q/ha de moyenne pour le maïs en 2020

La collecte nationale de maïs grains en 2020 affiche 13,6 millions de tonnes. © Pixel6TM

Les premiers chiffres sont tombés et, selon un communiqué de l’AGPM« la production annuelle de maïs grain est évaluée à 13,6 millions de tonnes sur la base d’un rendement moyen de 89,4 q/ha et d’une surface de 1,57 million d’hectares. Le rendement moyen est proche de celui de l’an dernier (89,3 q/ha) mais inférieur à la moyenne quinquennale (93,1 q/ha). Comme pour 2019, les maïs irrigués, avec leurs bons résultats, remontent la moyenne : l’irrigation ne concerne que 35% du maïs grain mais 45% de la production. » De fait, ce rendement moyen masque de grandes hétérogénéités et un volume de collecte total décevant malgré la hausse de surface de 10% par rapport à la campagne précédente.

La sole de maïs semence a aussi augmenté de 17% à 80400 ha mais les résultats seront inférieurs aux objectifs (à 90%). Idem pour les surfaces de maïs doux qui ont, quant à elles, augmenté de 6% et dont la production est attendue inférieure à l’objectif (à 95%).

Des résultats économiques en berne pour le maïs 

Malgré la récente embellie des prix, les résultats économiques des exploitations maïsicoles restent décevants avec des chiffres d’affaires estimés en retrait de 1,2% par rapport à la moyenne quinquennale, précise le communiqué de presse. Toutefois, le maïs français regagne de la compétitivité à l’export face à des disponibilités limitées en Mer Noire (Roumanie, Bulgarie, Ukraine), chez nos concurrents. Plus compétitif que les céréales à paille, le maïs est attractif pour l’alimentation animale mais cette situation pourrait rapidement se dégrader si la hausse des cours se poursuivait. »

L’ambition intacte d’une Europe autosuffisante en maïs

Dans une Union européenne importatrice de maïs pour la 4e année consécutive, l’AGPM poursuit l’ambition de développer une maïsiculture durable pour répondre aux besoins de l’UE. Pour Daniel Peyraube, président de l’AGPM : « Elle passera par une PAC forte, capable de préserver le potentiel des exploitations spécialisées maïs et proposant un dispositif assurantiel incitatif et je salue l'engagement du ministre de l'Agriculture pour défendre l'agriculture française lors du Conseil des ministres de l’UE du 21 octobre. Cette ambition passera aussi par l’accès à l’eau – essentiel pour s’adapter au changement climatique – par l’accès à l’innovation, seul moyen de répondre aux nombreux défis et limiter le recours aux intrants chimique. Mais on ne prépare pas l’avenir en détruisant notre patrimoine : il faut cesser les retraits de solutions techniques sans alternatives viables pour les agriculteurs. »

 

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