"Le mur actuel des prix de l’énergie ne pourra pas être franchi dans les semaines qui viennent pour beaucoup d’entreprises de la filière", alerte Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales. Dans un communiqué publié le 28 septembre 2022, l’interprofession s’inquiète des difficultés de la filière face aux hausses des prix de l’énergie.
Pour Jean-François Loiseau, cette inquiétude est renforcée par le fait que la décennie précédente ait été marquée par la déflation, la non-répercussion des prix et la destruction des marges.
Intercéréales estime que l’ensemble de la filière est concernée, production agricole, fabrication d’amidon, de farine, de malt, de semoule, FAB, séchage du maïs, fertilisation, transports de céréales et produits céréaliers, conservation des grains dans les silos, etc.
L’interprofession estime qu’en 2023, quasiment toutes les entreprises de la filière devront renégocier des contrats d’énergie, et une partie d’ici la fin d’année 2022. Si aucune mesure n’est décidée, Intercéréales estime que la hausse des prix sera une menace sur la pérennité des activités et le bon fonctionnement des sites de production.
Intercéréales interpelle le Gouvernement dans son communiqué. Elle se dit prête à travailler sur la coconstruction de solutions visant à revenir à un prix de l’énergie soutenable, et en favorisant également la transition énergétique d’ores et déjà engagée.