2023 confirme la performance des blés hybrides
CommentairesLaurent Tard, Christophe David, François Baudron et Nicolas Renolleau ont fait le choix du blé hybride. En cette fin août, il est temps d’un premier bilan de la moisson.
Laurent Tard, Christophe David, François Baudron et Nicolas Renolleau ont fait le choix du blé hybride. En cette fin août, il est temps d’un premier bilan de la moisson.
« L’un des stades clés de la culture du blé hybride, c’est l’installation de son plateau de tallage », souligne Laurent Tard, polyculteur-éleveur à Éhuns, en Haute-Saône, et producteur de blé hybride depuis huit campagnes. Dans son témoignage, il livre les raisons et les avantages qui l'ont poussé à poursuivre en hybride.
Depuis près de 15 ans, Nicolas Renolleau, agriculteur en Vendée, cultive des blés hybrides. Sur ses terres de landes parfois humides, à plus faible potentiel, ces variétés offrent une meilleure implantation pour gagner 8 à 10 q/ha en moyenne.
Christophe David, installé à Calignac dans le Lot-et-Garonne, cultive 140 ha de céréales et une vingtaine d’hectares de betteraves et d’oignons semences. Sur les 75 ha de blé tendre, il intègre depuis 2013 entre 10 ha et 15 ha de blé hybride.
Installé à Saint-Amand-Longpré, dans le Loir-et-Cher, François Baudron cultive du blé hybride depuis trente ans. Ces variétés, qui occupent entre 5 % et 10 % de sa sole de blé, ont retenu son attention pour les bons rendements qu’elles offrent.